Jules Verne
Date de parution 1895. Original français. La date de cet article est celle de la parution du livre sans que le mois et le jour soient vraiment connus.
Roman fiction, environ 300 pages, sans gravures. Texte en français moderne.
Version numérique sous divers formats: L’île à hélice by Jules Verne.
Ball à Milliard-City par Léon Benett
La part fantastique est une île artificielle de plusieurs kilimètres carrées et habitée de 10000 richissimes américains qui veulent fuir les autres et les aléas météorologiques. En effet, l’île peut se mouvoir et recherche au fil d’une année les zones de météo les plus stables. La ville sur l’île à un maire et il y a logiquement aussi des travailleurs, tous sont royalement rémunérés comme les quatre héros musiciens français autour desquels s’articule l’histoire.
La partie réaliste est le cadre des îles (réelles) de l’Océan Pacifique entre les USA et la Nouvelle Zélande. Jules Verne les décrit avec les connaissances de la fin du 19e siècle. Un thème récurrent est le degré variable de civilisation apporté par les missionnaires religieux concurrents. Les français sont toujours les bons et les britanniques toujours les mauvais.
Le volet humain n’est pas ignoré. Il se montre dans la dispute entre les protestants et les catholiques de l’île à hélice. Ces rivalités finissent par détruire l’île artificielle et la rendre impropre à la navigation. Elle échoué finalement par morceaux en Nouvelle Zélande. Ainsi, Jules Verne détruit son invention à la fin de l’histoire, comme pour démonter, que la vie sur une telle île n’est pas possible.
Naufrage de l’île à hélice par Léon Benett
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