Encore une journée sans monter dans les canoës pour la plupart de nous! Mais la journée reste légèrement couverte, une fine bruine tombe et bous mouille jusqu’à la peau, mais il fait assez chaud pour se balader en short et en t-shirt. Nous partons pour une randonnée sans but précis après le petit déjeuner.
Le Gibson Marine Park
Le Walk on the Wild Side ist ein sentier crée par les amérindiens locaux pour attirer des touristes dans cette région peu accessible. Il travers l’île du village Ahousat à l’est pour rejoindre les plages donnant directement sur l’Océan Pacifique. Le tracé est une alternance de plages et de passages dans la forêt pluviale pour contourner des caps rocheux. Il y a différentes stations sur le sentier où se trouvent des livres avec des histoires et des légendes locales. Nous sommes accompagnés par un habitant local de Marktosis.
Nous ne faisons qu’une courte partie du sentier et faisons une longue pause avec l’obligatoire déjeuner préparé par les guides sur la plage Cow Beach. Le groupe se sépare ensuite. Certains continuent vers l’ouest pour voir des orques, mais ils sont trop loin, on ne voit que leurs fontaines. D’autres explorent les caps rocheux et les plus courageux se lancent dans l’océan.
Peter trouve un reste de planche de surf et se lance dans les vagues, mais il ne réussit pas à surfer.
Vers l’ouest dans le Flores Island Park
Une partie du groupe pousse la randonnée plus loin vers l’ouest, on passe d’autres caps rocheuse, mais le paysage ne change pas beaucoup.
On glisse beaucoup sur les rochers humides couverts soit d’algues en bas ou de lichens moites plus haut. Les bonne chaussures de montagnes n’aident pas vraiment sur ce terrain.
Nous restons sur le rivage pour le retour car la mer basse nous ouvre ici des larges passages.
Le soir dans notre camp de la plage Cove Beach
En fin d’après-midi le soleil perce enfin la brume, mais la plage avec notre camp est mal orientée pour la soirée, ce n’est que sur son bout est que le soleil touche terre. Nous en profitons pour tenter de tout sécher, surtout les chaussures et les sacs de couchage, mais la courte période de réchauffement ne suffit pas à rendre quoi que ce soit moyennement sec.
Nous faisons quelques exercices inutiles comme le relevé du contour de la plage à trois. Une personne tient l’antenne, une autre le GPS et la troisième photographie.
Les guides se sont installés très près de la forêt. La brume et la brunie y condense et tombe en grosse gouttes. Il faut donc protéger les tentes et la cuisine avec des auvents.
Les mieux entrainés partent pour le village de Ahousat pour chercher de l’eau potable. Bien qu’il fasse très humide, on a constamment soif.
Les canoës reviennent avec l’eau potable tard l’après-midi.
Un feu nous réchauffe aussi ce soir. Et s’il ne chauffe pas vraiment, il imprègne tout d’une odeur de fumée. Cela change de l’éternelle odeur de moisissure moite. C’est en tout cas aussi un moment très convivial sans programme officiel ni le stress des traversées. La température de l’air reste entre 15 et 20°C.
Visite d’un village de natives
Le lendemain matin, nous visitons de le village Ahousa d’amérindiens locaux (natives). Nous y allons à pied parce que la majorité des membres veut garder la force des bras pour la traversée que nous avons à faire dans l’après-midi. Nous ne savons pas encore qu’elle sera bien plus aisée qu’à l’aller.
Le village nous apparaît très pauvre, le maisons sont plutôt des cabanes, mais toute sont équipés d’antennes satellites. Quand nous trouvons enfin la maison officielle, on nous y explique leur SIG (système d’information géographique) avec lequel ils tentent de faire valoir leurs droits ancestraux face à la machinerie combiné du gouvernement fédéral canadien, le gouvernement de la Colombie-Britannique et l’industrie forestière très puissante. C’est une bataille de David contre Goliath, mais Davin n’a vraiment pas de chance. La discussion est rendue difficile par l’anglais fortement déformé que ces locaux parlent.
Aux heures de midi, nous rembarquons en direction de Vargas Island. Il s’agit de ranger toutes les affaires moites dans les canoës sachant que nous camperons encore une fois sur une plage de la région ce soir.
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