En voiture retour à Vancouver
La distance n’est pas grande, mais nous devons faire longuement la queue à la frontière et cela réduit considérablement notre temps libre à Vancouver. Nous allons au Vancouver Aquarium et regardons un show très américains de mammifères marins dressés comme on ne le refera plus jamais.
L’amphithéâtre autour de la piscine a des places numérotés, bleues en bas et jaunes en haut. Le placement est libre, mais il faut savoir que les places bleues sont celles où l’on sera forcément mouillé.
Vol Vancouver – Londres
Quelques unes du groupe doivent embarquer plus tôt parce sur d’autres vols qui sont en plus annulés à cause de grève (Air Canada). Quatre autres restent encore sur le continent américain. Les neuf membres restants de l’excursion prennent le vol direct pour Londres. C’est une longue étape qui fatigue sérieusement.
Transfert presque raté à Londres erreur intentionnée de British Airways
Nous avons perdus 90 minutes sur l’horaire prévu Lors du décollage à Vancouver. Encore au sol, nous tentons de forcer la ligne aérienne de nous garantir la correspondance à Londres pour ne pas refaire le jeu de l’aller avec le vol surbooké. Ainsi nous connaissons au moins la porte d’embarquement de la correspondance.
Mais en sortant de l’avion venant de Vancouver, donc passablement fatigués, une hôtesse de British Airways nous informe de manière nonchalante que notre vol pour Vienne est déjà parti et que nous n’avons pas besoin de nous presser. Nous regardons nos montres car quelque chose cloche ici. Nous sommes dix minutes avant le départ programmé du vol et un avion ne part jamais en avance mais très souvent en retard. Nous ignorons les hôtesses qui sont en train de nous préparer des bons pour les restaurants de l’aéroport et nous nous mettons tous à courir malgré la fatigue du décalage horaire.
La distance est assez grande, il faut courir à peu près 10 minutes à travers le terminal de Heathrow. Peter, le sportif, arrive en premier et tous les autres se répartissent de manière à ne pas trop espacer les plus lents. Ainsi nous arrivons au compte-goutte à la porte d’embarquement et le vol ne peut pas être clos. Finalement, nous entrons tous dans l’avion, mais nous avons des places complétement séparés et certains occupent des places de secours. Ce vol était donc aussi surbooké! Nous apprenons: ne jamais croire quoi que ce soit qui vienne de la part de British Airways et éviter cette compagnie aérienne.
La carte plus haut montre le tracé réel relevé avec notre appareil GPS sur le vol entre Vancouver et Londres. Le petit appareil jaune était collé sur une vitre côté sud et cela n’a gêné personne du personnel dans l’avion. Mais sur le vol de Londres à Vienne un hôtesse nous demande ce que c’est. Elle va voir le pilote qui ne connaît pas (!) de GPS et il ne le trouve pas dans une liste d’appareils autorisés en vol. Les appareils GPS sont complètement passifs, ils ne peuvent interférer avec aucun signal. C’est le comble pour un pilote de n’en avoir aucune idée alors qu’il utilise ce genre d’appareil et d’information couramment.
Nous atterrissons donc à peu près dans les heures prévues à Vienne. Comme le transfert rapide n’a pas permis à nos bagages de nous suivre, la compagnie aérienne est obligée de nous livrer nos bagages plus tard à la maison. Apparemment le surbooking est très rentable et absorbe aussi ce genre de frais pour les compagnies aériennes. Cela nous dispense au moins de porter nos bagages. Ils arrivent à 04h00 heure locale alors que nous sommes rentrés à minuit.
No Comments