De Flores Island vers Vargas Island
À 14h00 nous sommes de nouveau tous assis dans nos canoës et prêts à pagayer retour vers l’est. La mer est très calme au début, mais les vagues reprennent dès que nous sortons des îlots côtiers, nous sommes de nouveau dans le Russell Channel qui est ouvert sur l’océan à droite de nous (sud-ouest). Un grand avantage comparé à l’aller est le vent arrière. Un duo de canoës tente de profiter du vent en tendant un auvent entre les deux embarcations, mais sans mâts c’est une entreprise qui trempe plus qu’elle ne fait avancer.
Nous arrivons sous la protection de la côte nord de Vargas Island où bous visons une plage solitaire. Nous sommes tous heureux que le passage si difficile à l’aller s’est passé bien plus facilement au retour.
On n’arrive pas trop tôt, le soleil se couche assez vite après notre arrivée. Nous mangeons des nouilles au pistou qui son méchamment assaisonnés de sable que le vent balaie dans nos assiettes. Pour ménager nos dents, nous avalons les pâtes plutôt sans mâcher.
Sur la première photo en bas on voit au fond à gauche la « toilette » entre deux eaux. Mais André trouve une cabane avec une latrine à fosse simple en plein milieu de la forêt. Elle est déjà bien pleine, mais la vue sur la mer entre les îles de ces chiottes est imprenable.
C’est notre dernière soirée dans l’univers insulaire de Vancouver Island. Même Charly, notre chef d’excursion est assez clément en laissant passer entièrement le coucher de soleil avant d’entamer son briefing obligatoire autour du feu de camp. Mais il est assez vite remplacé par des jeux et chants.
La carte en bas montre notre route de ce jour.
De Vargas Island retour à Tofino
Nous partons assez tôt pour rentrer à Tofino car nous voulons rejoindre Vancouver et la terre ferme le jour même. L’eau est particulièrement calme le matin. Nous connaissons le chemin de l’aller.
La carte en bas montre notre route de cette matinée.
Les longues manœuvres de rangements à Tofino
Nous arrivons peu avant midi au siège de la Tofino Sea Kayaking Company. Nous sommes tous contents de retrouver du sol dur sous nos pieds, pas d’eau, pas de sable et pas d’algues. Mais le programme n’est pas terminé. Il faut vider les canoës, les laver et transférer toutes ses affaires dans les sacs à dos ou valises laissés ici.
Quand le gros des manœuvres autour des embarcations et les bagages est achevé, les premiers vont prendre une douche après six jours sans possibilité de se laver convenablement. Il s’agit de se défaire du sel qui colle sur la peau et du sable dans les cheveux pour se sentir un peu plus civilisé. Il faut des grandes quantités de shampoing et de savon avant que la mousse apparaisse.
Les tentes et sacs de couchage mouillés nous causent le plus de souci. Il n’y a pas de place pour étendre ces grands morceaux de tissu. Nous nous étendons donc vers le terrain adjacent qui a une belle clôture en plein soleil. Mais il s’agit du terrain de la garde côtière et ces gens trouvent leur image abîmée par les tentes sur leur grillage. Il exigent assez militairement que nous enlevions ces « lambeau » dans la seconde même. Les chose qui n’on pas pu sécher sont mises dans des sacs poubelle bleus et noirs. On en a un peu plus que de sacs normaux avec du matériel sec. Le problème est que nous repassons une autre nuit dans l’auberge de jeunesse de Vancouver et nous ne déballerons les affaires mouillées qu’après plus de 48 heures.
Quand tout est rangé et lavé, nous allons tous au restaurant avec nos guides.
Nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous reposer, notre taxi-bus de l’université de Vancouver vient nous chercher. Nous reprenons le ferry et visons ensuite l’auberge de jeunesse dans le centre de Vancouver. Là il faudra définitivement reprendre le mode terrestre après cette semaine assez aquatique.
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