White Sands National Monument et quelques difficultés

White Sands se trouve au milieu du Nouveau-Mexique, du moins dans la direction ouest-est, et André ne roule si loin que pour voir le sable blanc. Mais cette entreprise est pavée de difficultés. Mis à part le fait qu’il faut de Tuscon un jour entier pour y parvenir, la météo fait aussi des problèmes. Bien que les orages rafraîchissent agréablement, ils peuvent sérieusement gâcher l’effet du coucher du soleil sur les dunes blanches qu’André vise depuis le départ. Quand il arrive au site et sa route en cul-de-sac, il ne peut pas sortir du véhicule parce qu’il pleut des cordes. Les deux photo ci-bas sont trompeuses, on voit cependant les ondées au fond. Il faudra revenir le lendemain. Tant pis, ce sera sous le soleil matinal très fort.

Le village d’Alamogordo se trouve un peu plus loin à l’est. On y trouve l’Oliver Lee Memorial State Park avec un campground. Normalement, ce type de site est bien aménagé et ils sont aussi plus chers que d’autres campings. C’est qu’André a besoin d’une douche. Le camping est parfait, mais les douches sont en travaux et les gérants ne veulent pas le rembourser. Il reste donc et peine a monter sa tente dans le vent qui souffle et qui ne s’affaiblit pas en soirée. Quand il veut se coucher, le vent se transforme en tempête et la tente est aplatie au point qu’il faut craindre une rupture des tiges. André replie donc la tente et la range en vrac dans le coffre de la voiture. Il fait alors déjà nuit noire. Les sièges avant de la voiture de location ne se plient pas entièrement vers l’arrière, la banquette ne se rabat pas pour pouvoir s’allonger en diagonale dans coffre. Il faut donc se recroqueviller tant bien que mal sur le siège passager avant. Collant de transpiration et de de poussière, André tente de s’endormir. C’est alors que le vent s’essouffle et la nuit est tout à fait calme. Mais il n’a plus envie ni la force de remonter la tente et dort tant bien que mal dans la voiture. Cette journée s’achève donc sans aucune gloire.

White Sands au matin

André se réveille bien sûr très tôt le matin suivant parce que les vitres de la voiture ne sont pas voilées et parce qu’il ne dort pas bien. Toujours pas de douche, tant pis. Un petit déjeuner vite pris, le pain américain s’avale sans mâcher et se digère tout aussi bien ainsi. Le café italien réveille un peu et il se lance de nouveau sur la route qui mène au cœur des dunes. Mais le plus intéressant est le passage de la plaine un peu verte aux dunes d’une blancheur stérile, donc au bord de la zone constituant le plus vaste désert de gypse au monde.

Bois mort sur la Big Dune dans le White Sands NM. Photo © André M. Winter

Bois mort sur la Big Dune dans le White Sands NM. Photo © André M. Winter

C’est aussi en bordure des dunes que l’on trouve un peu de végétation, ou ce qui en reste. La blancheur est écrasante, même des lunettes de soleil sombre ne protègent pas assez et il est difficile de régler l’appareil photo argentique. Monter le sable est aussi pénible que dans les déserts classiques.

La dune dans le Withe Sands National Monument. Photo © André M. Winter

La dune dans le Withe Sands National Monument. Photo © André M. Winter

 

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