Ce nos ne premiers congés un peu lointains et en avion après la naissance de notre fils Nicolas. Le choix tombe sur le mois d’octobre pour des raisons purement professionnelles, mais c’est ainsi que nous prenons goût à voyager hors saison. Nous visons l’Andalousie pour la douceur des températures en automne, parce qu’Alex veut montrer à André des sites qu’elle a connue plus tôt et finalement parce que nous avons de la famille à Marbella qui peut nous héberger pour quelques nuits. Oui, ce sont des allemands en retraite au sud de l’Espagne, le cas classique donc.
Ce congé tombe aussi dans une ère de photographie problématique. Alex photographie avec un appareil SLR Canon, c’est un appareil analogique. Nous utilisons des pellicules pour diapositives dont certaines sont scannées ici. Il s’agit des photos présentant un flou irrégulier. Nous disposons aussi d’un appareil numérique Canon A40 des débuts et très faible par manque de lumière mais aussi par excès de lumière. Nous disposons aussi de trop peu de cartes mémoires car elles sont chères à l’époque. Photographiant au début au format 1600×1200, on passe vers la fin du périple à 1024×768 pixel pour économiser de l’espace sur la carte mémoire. La qualité photographique de ce tour d’Andalousie est donc franchement médiocre. Que les lecteurs veuillent nous excuser, souvenons-nous que nous sommes en 2003
Plage de Torremolinos
Arrivant de Munich le 1er octobre 2003, nous débarquons à l’aéroport de Málaga en début d’après-midi. Nous y prenons aussi notre voiture de location réservée à l’avance. C’est une Ford Focus, contrairement à notre Fort Escort à la maison, c’est un modèle récent qui ne nous déçoit pas.
Nous cherchons un point de vue sur la Playa de Torremolinos, même ceci n’est pas facile car les points de vue publics sont rares. Alex a déjà été sur cette plage, mais André ne la connaît que de son cours d’espagnol au collège de Gogolin. Nous profitons au moins des derniers rayons de soleil après le vol. Ce genre de côte ne comptant pas parmi nos favoris, nous sortons nos notes et cherchons la villa de l’oncle d’Alex pour des retrouvailles et pour y passer notre première nuit sur le sol andalou.
La ville de Málaga nous paraît pas trop catastrophiquement construite au premier abord. Mais l’envergure et l’étendue titanesque des immeubles apparaît lorsque l’on prend la route du littoral, car on n’en voit jamais la mer. L’autoroute passe beaucoup plus loin à l’intérieur des terres, ce celles-ci les gratte-ciels à 25 étages ne paraissent pas si monstrueux.
Les villages blancs dans l’arrière-pays de Marbella
Le deuxième jour de cette semaines en Andalousie est surtout consacré à la ville de Ronda, mais nous passons aussi près de villages blancs dans l’arrière-pays. Ces villages sont beaux à regarder, mais ils n’ont pas d’autre atout que leur blancheur. Le premier village de ce type est Ojén, il se trouve derrière l’axe autoroutier. Ce village remonter au 10e siècle de notre ère.
Nous ne nous arrêtons pas longtemps et par des collines sèches et la vallée du Rio Grande, nous montons vers le nord. Plus loin à l’intérieur des terres est vraiment hors de l’influence côtière se trouve Tolox. Nous montons à la Fuente Amarga des Balneario de Tolox (bains thérapeutiques) pour avoir une vue sur le village blanc. Tolox est beaucoup plus vieux qu’Ojén car l’origine phénicienne est documenté par la conquête romaine.
Comme nous pouvons loger à Marbella, nous y retournons pour passer une deuxième nuit, même si nous sommes avec Tolox déjà sur la route de Ronda.
No Comments