Nous prenons le bus pour arriver de Dos Hermanas dans le centre de Séville. L’Alcazár est le site le plus important de la ville. Curieux d’en apprendre plus, nous prenons un audioguide pour deux. Mais c’est une des dernières fois où nous tirons nos informations de ces appareils. Depuis, nous nous contentons de lire dans nos guides avant de venir et de rechercher sur Internet les choses que nous voulons comprendre plus en détail.
Vue du palais de l’extérieur.
Le Patio del Yeso garde beaucoup de son allure arabe.
Le décor en stuc orne la Sala de la Justicia.
Même les simples couloirs sont amplement décorés.
Le Patio de las Muñecas est le plus finement décoré. Cette cour est couverte.
Le tableau, formant un retable, se trouve dans la Sala de Audiencas à côté du Salón del Almirante.
Les photos ne le montrent pas, mais nous nous trouvons parmi beaucoup d’autres visiteurs du site. C’est un défi de photographier dans une cour sans avoir une tête ou une main étrangère devant l’objectif. Quand rien d’autre ne va, André se concentre aux plafonds qui valent aussi le coup d’œil.
Les plafonds sont en bois de cèdre sculptés et peints en couleurs et en or. Les lois religieuses musulmanes n’autorisant pas les représentations animales ou humaines, les artistes se tournent vers des formes géométriques parfois assez compliquées.
On voit sur la photo du bas des animaux au centre de certaines figures géométriques. Il s’agit d’ajouts après la Reconquista. C’est tout aussi inutile que l’intervention architecturale scandaleuse dans la Mezqita de Córdoba, mais bien plus discret au moins.
La photo en bas montre la vue d’un arc de porte. Il s’agit de stuc et de pièces vernissées.
Le salon des ambassadeurs est une des plus grandes et somptueuses salles, elle est surmontée par une coupole.
Les photos des plafonds ou comme ici de la coupole dorée sont faites en posant l’appareil au sol avec une déclanchement différé de deux secondes. Parfois, André n’est pas assez vite pour se retirer, cela permet au moins de faire une comparaison pour apprécier la taille de la couple. Mettre un délai de dix secondes ne marche souvent pas à cause des nombreux autres visiteurs qui marcheraient sur l’appareil.
La propagande catholique intégrise propagea lors de la Reconquista le mensonge que les dirigeants arabes demandaient 100 vierges (doncellas) en tribut par an. Cette cour garde cette erreur dans son nom.
Ce tapis mural du 15e siècle représente une bataille médiévale.
Cette carte sur un tapis mural de Bruxelles n’est pas facile à lire. Les caps et les baies sont beaucoup exagérés sur ce tapis mural et il s’agit surtout d’une représentation avec le sud en haut. Ainsi, on voit en bas à gauche la Presqu’île d’Hyères, à gauche la Corse en bas et la Sardaigne en haut et à droite la côte espagnole.
Le jardin est divisé en plusieurs sections. Le mur en style de grotte contraste négativement avec les bâtiments arabes.
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