Palmeraie de Tinerhir
Nous arrivons au but de la journée: la Palmeraie de Tinerhir et les Gorges de la Todra. Tinerhir et sa palmeraie à la sortie des gorges sont vraiment belles, mais nous nous limitons à l’admirer de la route qui passe à l’ouest de la vallée encaissée- Nous avons visité une palmeraie au sud de Zagora et nous savons que vu de dedans, elles sont plutôt confuses.
Sur tout le pourtour du bassin irrigué de la palmeraie se trouvent divers villages qui forment désormais presque une grande ville. Mais ce n’est qu’un seul de ces villages qui s’appelle Tinerhir (Tinghir). La rivière Todra est aussi transcrite Todgha.
Les photos de cette page sont prises ce du 16 au 18 octobre 2007 lors de nos différents allers et retours dans les gorges.
Vue vers nord-est, dans l’entrée des gorges de la Todra.
Les palmiers forment toujours le plus haut étage protégeant les autres cultures du soleil.
Tout autour de la grande palmeraie de Tinerhir sont positionnés 25 villages vivant essentiellement de la culture des palmiers et des autres cultures sous ces derniers ombrageant le reste.
Dès la sortie des gorges du Todra, donc dès que le Haut Atlas se termine brusquement sur sa face sud, la sécheresse regagne le dessus.
Ces montagnes tabulaires sont caractéristiques pour la région entre Erfoud et Ouarzazate.
Gorges de la Todra
Nous nous enregistrons à l’hôtel Yasmina en plein des gorges resserrés à moins de deux kilomètres de la fin de la palmeraie. Il ne faut pas avoir peur de la dizaine de bus et de 4×4 garés devant les deux hôtels, hors saison il ne sont la que pour boire le café ou le thé, le soir ils sont tous partis. Cependant, l’hôtel n’est pas vraiment à conseiller. D’une part il y fait froid (c’est peut-être bien en été), il n’est pas vraiment bon marché et en demi-pension on te ressert le même repas sur deux soirées consécutives. Il y a plus en amont encore quelques auberges sans doute plus intéressantes.
Ici, la largeur de la vallée ne dépasse pas 50 mètres et les falaises autour s’élèvent à plus de 200 mètres au dessus du niveau de l’eau.
Ce spectacle attire bien sûr les touristes, aucun tour organisé du Maroc ne manque de passer ici. C’est aussi dû au fait que le site est facilement accessible, en tout cas comparé aux autres gorges du sud du Haut Atlas comme celles du Dadès. Les bus sur la photo documentent bien cette situation, ils arrivent dès 9 h du matin. Parfois il y a aussi des hordes de 4×4, plus ou moins garés dans le Todra. La plus grande partie des touristes s’arrêtent ici et ne remontent pas les gorges plus haut, surtout parce que la route est en très mauvais état depuis le printemps 2007.
Après un repos dans la chambre d’hôtel, nous nous remettons en route. Mais l »après-midi du 17 octobre, le temps est changeant. Des gros nuages passent sur le Haut-Atlas. Nous montons dans les gorges de la Todra en voiture, mais nous y sommes sous la pluie. Cela nous change de Merzouga. La route est en 2007 en très mauvais état car un orage a emporté des grandes parties de la route. Mais elle est ouverte. Quelques travailleurs sont visibles, mais avec leur train de travail, ils en ont pour dix ans au moins. Le camions doivent passer dans le lit sec de l’oued, les bus touristiques ne passent plus.
Vue en amont. Ici les gorges s’élargissent un peu et il y a des vallées annexes, mais les versants verticaux sont toujours aussi impressionnants. Sur les flancs à droite on voit souvent des grimpeurs. Le cours d’eau est asséché ici, mais il peut gonfler. Ainsi il a arraché et détruit une grand partie de la route début 2007.
Ce n’est qu’en regardant les détails qu’on s’aperçoit du fait qu’il doit s’agir d’une habitation humaine. Des vêtements sont étendus pour sécher et surtout le plafond de la semi-grotte est noirci de suie.
À environ 1,5 kilomètres en amont de l’hôtel Yasmina, il y a quelques routes d’escalade aménagées sur la rive gauche.
Des crues durant l’hiver 2006-2007 ont sérieusement endommagé la route dans le Gorges de a Todra. Cette route qui désert aussi les hauts-plateaux plus loin. Bien qu’il y a ait une vingtaine de passages forts aventureux, il est toujours possible de passer en voiture ou en minibus. Les camions doivent parfois emprunter une piste provisoire au fond de la rivière.
La route monte continuellement ,en amont de l’Auberge Le Festival.
Les vallées latérales ressemblent à la vallée principale avec des rochers rouges en haut et rochers plus blancs dans le lit de la rivière. Nous en explorons un d sur quelques centaines de mètres lorsque le ciel s’éclaircit un peu.
Sur le haut-plateau entre Tamtatouchte et Aït Attouch, le temps devient de plus en plus mauvais.
Cette longe crête rocheuse, vue ici dans le sens de la longueur, délimite la plaine au sud-est de Aït Hani.
Nous faisons demi-tour au petit col au sud de Aït Hani, à environ 1920 m. La pluie est mêlée á de la neige et nous ne voulons rien risquer avec les pneus été lisses de la voiture de location.
Il ne s’agit pas d’un vrai col au sud de Aït Hani mais plutôt d’une marche dans le paysage. En effet la Todra, qui forme plus en aval les grandes gorges, perce cette marche plus à l’est, sur la photo on la voit traverser la plaine. Sur ces hauts-plateaux il ne fait pas toujours beau. Nous sommes ici en effet près de crête principale du massif du Haut Atlas.
Ces hauts plateaux se situent à une altitude de plus de 1700 m. Ici ne poussent que des plantes résistantes comme le maïs ou la luzerne (pour nourrir les ânes).
Ces constructions en pierre et en argile pisé se trouvent aussi sur les haut-plateaux du Haut-Atlas, une région où il pleut assez souvent. On voit bien l’humidité remonter les murs.
No Comments