Nous sommes arrivés tard la veille, mais la pluie a cessée.
Camping d’Eskifjörður
Dans ce camping, on se sent tout de suite familier après deux semaines en Islande. Pourquoi? À cause des arbres! Les derniers que nous avions vu se trouvent de l’autre côté de l’île. Nous cherchons d’abord une place plate pour la tente de notre fils, puis nous plaçons notre Berlingo, dans lequel nous dormons. Trop fatigués, on ne fait pas attention aux arbres, nous sommes garés au-dessous. Cela deviendra insupportable lorsque la pluie reprend vers trois heures du matin. Bien que presque impossible à conduire avec le lit déplié, André avance le véhicule dans le noir complet jusqu’au point où il n’y plus d’eau qui tombe des feuilles des arbres.
Cette photo documente les quelques problèmes d’utiliser un Berlingo comme camping-car en Islande, surtout quand on a passé plusieurs jours de pluie et que l’on est arrivé tard le soir.
Mais le matin nous nous levons sous le soleil et découvrant la beauté du lieu. Cet état ne durera pas, ces photos sont donc rares. Sur les 36 heures passés sur place, il doit s’agir de la seule heure de soleil et sans pluie.
André a surtout installé l’auvent parce qu’il y a enfin quelques arbres. Mais la pluie reviendra dès midi et restera jusqu’à notre départ de l’île 24 heures plus tard. Il nous servira de bon abri lors des repas, car avec 12°C, il fait assez chaud pour manger dehors. L’inclinaison de la toile était importante pour les quantités de pluie qui tombent plus tard.
En 2009, le camping d’Eskifjörður est gratuit, y compris les sanitaires avec douches chaudes et bien propres!
Eskifjörður
Le village est un lieu de pêche et de commerce et depuis plusieurs siècles. Le Fjord porte le même nom: Eskifjörður.
Un ciel couvert typique des fjords de l’est d’Islande.
Cap Mjóeyri
Nous nous arrêtons à quelques points intéressants.
En ce lieu, à Mjóeyri à Eskifjörður, a eu lieu en 1786 la dernière exécution en Islande. Eiríkur Þorlásson avait été confondu du meurtre d’un compagnon. Il a été enterré sur place.
Montagne massive en face du village d’Eskifjörður.
Neskaupstaðir
Pour rejoindre Neskaupstaðir en bout de route, il faut passer un col et là un tunnel à voie unique. En y entrant par un épais brouillard, ce même brouillard règne aussi dans le tunnel. La promenade prévue vers le cap au large de Neskaupstaður tombe à l’eau (de pluie), en échange nous prenons la direction du sundlaug (bain public).
Dans le sundlaug (bain public) de Neskaupstaðir est affiché l’heure de Moscou à côté de l’heure normale du village qui est est nommé ici « Petit Moscou. C’est parcce que pendant très longtemps l’Alliance du peuple (un parti de gauche) avait une nette majorité au conseil municipal de Neskaupstaðir.
On n’entre dans un sundlaug (bain public) que propre: « Les baigneurs sont priés de se laver au savon et sans maillot avant d’entrer dans la piscine ». Les zone importantes sont marqués de cercles rouges!
Les bains publics islandais ont tous de l’eau très chaude (bassins de 30 à 42°C) mais sont aussi presque tous à l’extérieur, il n’y a en général pas du tout de bassin interne. Où donc entreposer sa serviette de bain quand il pleut, neige, etc. ? Ici, dans cette simple armoire qui manque bien dans les bains publics du continent.
Ce jour de fin de juillet, donc plein été, il pleut fort etil fait 12°C dehors ce qui n’est pas très agréable quand on est nu et mouillé. Mais ça n’a pas empêche les enfants islandais à utiliser le toboggan, il font ça surement aussi en hiver lors des tempêtes de neige.
Midi à Eskifjörður
En revenant vers midi, il pleut encore, mais il n’y pas de vent. Le déjeuner est donc pris à l’abri de l’auvent. On mange les restes, car nous embarquons le lendemain: saumon fumé, skir, thé pour nous réchauffer, pain mou de type américain, marshmallows (pâte de Guimauve), pâté indéfinissable et eau islandaise.
Il ne faisait pas très chaud à manger ainsi dehors. Il faut donc fermer de toutes parts.
Comme il pleut toujours, nous visitons du musée de la pêche que nous avions vu en allant à Neskaupstaðir.
Sjóminjasafn austurlands Eskifirði
Le site se nomme Musée maritime de l’Islande de l’Est. Mais c’est aussi un musée de la vie locale.
La chambre principale est dédiée à la pêche à l’hareng.
Des fers doux (sphères de compensations blanches sur la photo et barreaux flinders), et des fers durs (aimants correctifs longitudinaux, latéraux et aimant de bande qui sont dans le socle) servent à la compensation des erreurs de prise de position.
Le poste ci-bas date des années 1940.
On reconnaît le Reyðarfjörður (Indre Rode Fiord) et Eskifjörður (Eske Fiord).
Mais la chasse à la baleine ne manque pas non plus.
Dans les années 1860, Svend Foyn commercialise successivement le harpon explosif (qu’avait inventé Erik Eriksen) et le canon. En même temps que le bateau de pêche à vapeur, cette innovation déclencha l’âge moderne de la pêche à la baleine commerciale. Les baleiniers étaient désormais équipés pour chasser des espèces plus rapides et plus puissantes, particulièrement les rorquals, qui étaient invulnérables aux harpons tenus à la main. Source: Wikipédia
À l’étage supérieur, il y a des outils et des installations de la vie du milieu du 20e siècle.
Les appareils du dentiste étaient en utilisation jusqu’en 1960.
Ces appareils était en utilisation de 1939 jusqu’en 1960. Il suffit de pédaler comme sur une vieille machine à coudre, et de forer les dents des patients.
A partir de 1860, il y avait un médecin permanent à Eskifjörður. C’était le seul de tous les fjords de l’est de l’île. Les appareils et dispositifs étaient utilisés de 1931 à 1957.
Un pespiromètre permet de mesurer le volume d’air des poumons.
Comme la météo ne s’arrange vraiment pas, nous nous préparons pour l’embarquement le lendemain. Cela revient à faire des bagages pour les 48 heures du trajet, car on n’a pas accès à la voiture. On prépare aussi des casse-croûtes, car aller manger aux restaurants du ferry est très cher.
Avec l’expérience de l’aller, où les voitures étaient très serrés et où il faut s’y faufiler, on lave notre voiture. Les fréquentes portions de route non goudronné et la pluie la salissent beaucoup. Le sable volcanique est très fin et colle bien partout. Il ne suffit pas d’arroser, il faut bien frotter avec la brosse. On peut aussi augmenter la pression du jet d’eau, mais alors il n’est plus possible de tenir la brosse contre la carrosserie. Toutes les stations d’essence offrent ce genre de lavage gratuitement, tant que l’on le fait soi-même.
Mais, comme on ne veut pas rester à attendre sous la pluie, nous reprendrons la route. Bien sûr sur des pistes. Et bien sûr la voiture sera de nouveau sale. On la lavera une deuxième fois le même après-midi, quel comble pour nous, qui ne lavons presque jamais une voiture.
En bas la carte de notre route de 170 kilomètres ce treizième jour en Islande entre Eskifjörður, Neskaupstaður et Fáskrúðsfjörður.
Route: Eskifjörður – 92 – 954 – 92 – Neskaupstaður – 92 – Eskifjörður – 92 – Reyðarfjörður – 1 – 955 – Fáskrúðsfjörður – 1 – Reyðarfjörður – 92 – Eskifjörður.
- La routes et 92 sont goudronnées
- La piste 954 est couverte d’un bon gravier
- La piste 955 sur le Cap Vattarnes est en gravier sur la majeure partie
Depuis 2014 existe une nouveau tunnel entre Eskifjörður et Neskaupstaður qui évite le tunnel sur le col.
Bonjour, merci et bravo pour ce beau reportage très bien documenté; avec d’excellentes photos. Ce mois de juillet 2021, nous avons voulu emprunter la route entre Neskaupstaður et Eskifjörður, mais le tunnel était plein de neige et la piste du col très enneigée, non dégagée, sans aucune indication au départ. Demi-tour et route du nouveau tunnel !
eh oui, les choses changent, même en Islande. vous avez en tout cas ez plus de soleil que nous en 2009!
a+ andré