Tyrol – Goslar
Le jour du départ, le 10 juillet 2009, est très gris. Plutôt habitués à partir vers le sud, nous partons cette fois-ci vers le nord et la météo ne nous épargne pas.
Après avoir franchi les dernières collines des Pré-Alpes bavaroises, on passe dans le plat-pays sur l’autoroute A7, il n’y a pas grand chose à voir. Nous marquons un arrêt à Nuremberg pour des courses, mais sinon nous ne dévions pas de l’autoroute, on file directement vers le nord.
Une pluie battante nous accompagne quelque part au milieu de l’Allemagne et c’est justement ici que nous devons faire le plein et l’obligatoire pause pipi. On prendrait aussi un capuccino si nous étions en Italie.
Nous connaissons cependant bien cette route car nous avons des amis et de la famille au nord de l’Allemagne.
On voyage à trois avec notre fils de 7 ans. Il est habitué à faire de la route, mais cette fois-ci c’est quand même très long et nous n’en sommes qu’au début. Il a aussi ses heures de bonne et de mauvaise humeur. C’est un défi à trois dans une voiture de cette taille.
Nous arrivons sous la pluie à Goslar où nous pouvons passer la nuit chez une tante d’Alex. Il pleut toujours, mais le matin suivant il fait au moins sec même si la grisaille continue. Nous allons voir des maisons où habitait la famille quelques dizaines d’années plus tôt et nous reprenons la route.
Goslar – Eckernförde
Peu avant Hambourg, le ciel se dégage. Il n’y a pas d’aires d’autoroute, nous sortons donc pour faire une pause dans un champ. C’est même mieux pour se dégourdir les jambes.
Nous contournons la ville de Hambourg par l’est, cela évite des bouchons et le tunnel payant sous l’Elbe. Au nord de la ville, donc pas trop loin de la photo précédente, les nuages changent. Ces formations plus gaies nous accompagnent jusqu’au nord du Danemark.
Nous sommes un peu en avance sur notre horaire, nous allons donc voir la région de Malente, c’est une petite ville dans le parc national de la Suisse du Holstein (Holsteinische Schweiz).
On trouve ici quelques collines et quelques lacs pour tout de suite associer la région à la Suisse. C’est gravement exagéré, les collines et sont des tas de sable laissés par les glaciations, les lacs ont été creusé par les mêmes forces. On parle donc de collines avec une altitude relative de quelques dizaines de mètres. En tant que tyroliens qui se respectent, nous montons sur le Holzberg et sur la tour de guet sur son sommet. Holzberg signife montagne à bois.
Le sommet colline est à 90 mètres au-dessus de la mer, sa base est à 50 mètres au-dessus de la mer. On parle donc d’une colline de 40 mètres. On la monte en quelques minutes.
La tour Holzbergturm est haute de 28 mètres et construite en bois de mélèze (qui ne pousse pas ici). Le point de vue a été ouvert au public en 2005. À chaque marche de l’escalier en colimaçon se trouve un nom d’un donateur pour la tour. On marche partout sur des caillebotis en acier galvanisé, on voit donc tout le temps vers le haut et vers le bas.
Vue vers le sud-est.
Vue vers le sud-ouest.
Vue vers le nord
Nous arrivons dans la soirée chez la cousine d’Alex au nord d’Eckernförde. Le soleil passe sous les nuages et nous en profitons, nous n’en avons pas vu beaucoup en montant jusqu’ici et par la suite rien n’est garanti.
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