Maintenant, nous entamons le tour du grand volcan de Snæfellsjökull par l’est. La route n’est pas goudronnée et elle est assez raide, surtout côté sud. La tôle ondulée est aussi présente. L’eau ravine la route et des bosses très grandes se forment. Elles interdisent de prendre de l’élan. En 2009, lors de notre passage, la route portait le numéro 570, dix ans plus tard sa dénomination est F570, cela signifie qu’elle est en principe réservée aux 4×4. Ce col est très longtemps enneige et passe dans un paysage lunaire.
Le Stapafell est un grand cône et un reste de volcan au sud du plus grand Snaefellsjökull. Il cache la vue sur le grand volcan à partir d’Anarstapi. Tous ses côtés sont érodés. La route F570 monte à l’est (à gauche sur la photo).
Il n’y a pas vraiment de col bien marqué, on passe sur plusieurs haut-plateaux comme le Hnausahraun qui semble exempt de vie.
La presqu’île du Snæfellsnes est un parc national depuis quelques années. Vu qu’il n’y a presque pas de végétation et que le sol sablonneux est soumis au fréquent gel et au dégel, celui-ci est très mou et l’érosion est massive. Des traces de pas restent visible des dizaines d’années, des traces de voiture bien plus longtemps. Pour cela le hors-piste est interdit partout en Islande, pas seulement dans les parcs nationaux. Cependant on ne semble pas s’y tenir.
La montagne à droite est le Sandkúlur, 844 mètres. Le Jökulháls est le col à l’est du grand volcan.
La vue sur le panorama ci-bas va du sud du col du Jökulháls en direction sud-est. La plage beige est celle de Hraunlandarif, à gauche le lac Miðhúsavatn, la péninsule s’appelle Búðahraun.
La rivière Bamáa se jette dans la baie de Breiðavík plus à l’est.
La neige tient longtemps ici.
Le glacier est couvert de petites crevasses, mais les grands ratracs peuvent monter les touristes. Les cornes sur la crête forment une partie du bord du cratère du volcan.
Sur le côté nord la descente est plus douce, mais aussi bien plus poussiéreuse.
La piste débouche finalement à l’est d’Ólavsvík sur la route 574 qui fait de tour de la presqu’île de Snaefellsnes.
Camping Ólavsvík
Le camping est très simple, il s’agit d’un pré pas très plat, au centre il y a un petit bâtiment abritant une douche et des toilettes. Le soir un agent de la mairie passe pour encaisser le prix dérisoire. Il faut préciser qu’Ólavsvík dispose d’un bon sundlaug (bains chauds) en ville, ceci compense bien la maigre douche. Nous revenons ici pour une deuxième nuit.
Ólavsvík est surtout un port et une usine de conserves de poisson. Cela se sent aussi très bien au camping, le vent passant généralement d’abord par dessus l’usine, puis par dessus le camping. Dans ces fabriques travaillent surtout des femmes philippines, que l’on voit dans le village. La centrale hydroélectrique (au fond à gauche sur une photo plus bas) ne génère pas de bruit.
Comme il fait clair très longtemps le soir, nous montons sur la petite colline derrière le camping après le repas du soir. Nous remarquons alors qu’il y a deux couchers de soleil: vers 20 il fait encore clair et on voit bien le disque du soleil, mais il ne chauffe plus du tout, c’est une sorte de coucher du soleil calorifique. Après 23h, lorsque les disque du soleil plonge ici dans la mer, a lieu le coucher de soleil lumineux. C’est assez irritant, nous sommes montés sur la colline justement pour nous réchauffer au soleil couchant.
Le soleil se couche sur Ólavsvík. La ville n’est pas bien plus grande que visible ici.
Ólavsvík est bien sûr un port de pêche, on érigé donc des bateaux en monument.
No Comments