La pluie a cessé, mais les nuages restent, cela donne un air d’exotisme aggravé à la zone géothermique. Ici sont récupérés beaucoup de vapeurs d’eau naturelles. En effet, la croûte terrestre est ici épaisse de quelques mètres seulement. Nous sommes sur la route de Kafla et de Leirhnjúkur. Nous avançons dans un paysage lunaire couvert de lacs et de rivière d’eau bleue blanchâtre.
L’eau turquoise des centrales géothermiques refroidit ici avant d’être reconduit dans les rivières et les lacs.
Si ce ne sont pas les conduites d’eau chaude qui fument, c’est directement la terre elle-même.
À divers endroits non loin des routes montent des vapeurs. Il s’agit de puits de vapeur où l’on récupère une partie de cette chaleur pour la transformer en électricité et pour chauffer des serres. Les conduites ne sont jamais rectilignes pour pouvoir supporter les différences de température et se détendre et rétracter à volonté.
Le sol est trop instable pour faire passer les tuyaux sous la route.
On rejette les eaux chaudes des turbines de la centrale géothermique directement dans les lits de rivière. L’eau a ici environ 30°C mais refroidit rapidement. Elle semble fortement basique.
Il s’agit d’une sorte de brioche géante avec du sucre, du chocolat et de la crème parfum vanille. Ce gâteau est long d’environ 40 centimètres, large de dix et il colle de toutes parts. Il n’est pas facile à manger sans s’en mettre partout.
Nous continuons au-delà de cette zone presque industrialisée. Au bout de la route se trouve la zone volcanique préservée de Krafla.
No Comments