Cette page décrit la première partie de deux du Grand tour à pied au départ de Sénanque que nous rejoignons en voiture vers 10h. Il est décrit en détail sous Sénanque, Gordes, Village de Bories et retour à Sénanque par les Gorges de la Sénancole. D’abord nous relions Gordes par la Côte de Sénancole. Nous suivons une visite guidée de l’abbaye deux jours plus tard.
Passage au dessus de Abbaye de Sénanque
Nous sommes sur le chemin balisé entre Sénanque et Gordes, en montant à la Côte de Sénancole.
Il n’est pas facile de prendre l’abbaye en photo à partir du chemin à cause d’une végétation trop abondante. Les plantes de lavandin avaient été arrachés en 2009 pour être replantés en 2010. Au fond la Grande Côte.
Une partie se visite comme le cloître ou encore la salle capitulaire.
Le chemin GR6/GR97, entre la Côte de Sénancole et la Rouguière, est presque entièrement bordé de ce type de murs: opus assisé surmonté d’un couronnement en pierres verticales. Il s’agit de l’ancien chemin muletier de Gordes à Sénanque, la pente est modérée. On voit dans le sol des traces de charrettes.
Passage à Gordes
Gordes est très touristique, surtout les jours de marché comme aujourd’hui, mais le village n’est pas aussi snob qu’à Moustiers par exemple. Cela nous change des chemins de randonnées vides dans le pays vert tout proche. C’est en grand avantage de venir et de repartir à pied sans devoir se soucier de garer son véhicule.
Le monument le plus marquant de Gordes demeure le château dont la partie la plus visible est de style Renaissance. Érigé au centre du village, cet imposant édifice, reconstruit en 1525, abrite actuellement un musée de peinture consacré à Pol Mara, artiste belge, ainsi que l’office de tourisme. À l’intérieur, plusieurs cheminées, dont une datant de 1541, ornent les salles. Source: Wikipédia
Sur la fontaine publique est marqué: « Défense de salir l’eau ».
En descendant vers le belvédère, se tient l’église Saint-Firmin construite sur les bases d’une ancienne église du 13e siècle, réédifiée au 18e siècle. La tour carrée, qui date probablement du 16e siècle, sert de clocher, sans doute un ancien beffroi, et présente la particularité d’avoir un escalier extérieur qui ne mène nulle part, preuve qu’un autre bâtiment lui était autrefois accolé. L’intérieur est défigurée à la fin du 19e siècle. Source: Wikipédia
Au fond une échauguette du château.
Les deux photos en bas montrent le même escalier en 1999 et en 2009. Parfois, on remet quand même quelques dalles en place en Provence.
Une rue caladée, encaladée ou en calade, ou plus simplement une calade, désigne en Provence une rue en pente pavée (de galets du Rhône ou de la Durance) ou empierrée de pierres calcaires. Quand il s’agit de pierres, celles-ci sont posées verticalement, sur la tranche. Le verbe calader signifie paver, empierrer. L’artisan spécialisé dans le caladage des chaussées était le caladier (en occitan caladaire). On dit aujourd’hui caladeur. Source: Wikipédia
Prendre des relevés topographiques dans une ville comme Gordes ne doit pas être une chose facile.
Les maisons en haut se trouvent directement au bord de la D15.
Vue sur les belles demeures de Gordes.
Le chemin couvert d’une pergola descend vers une petite maison de pierres dans la vallée. Au premier plan la lavande en fleurs.
Gordes est un des villages les plus visités du parc naturel régional du Luberon. Perché sur un rocher, le village est classé parmi les plus beaux villages de France grâce à son patrimoine riche et varié, abbayes, de très nombreux hameaux anciens, plusieurs moulins à eau et à vent et plusieurs centaines de de bories. Le point culminant sur cette photo est l’église Saint-Firmin et non pas le château. Source: Wikipédia
En bas la vue classique sur Gordes à partir de la route.
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