Il pleut encore et nous quittons l’Islande sans trop de regrets. C’était beau et fascinant, mais hivernal en plein milieu de juillet. On n’avait pas de chance avec la météo, mais on connaît des gens qui ont vécu pire.
Seyðisfjörður
Comme en arrivant, nous ne visitons pas Seyðisfjörður au départ. On passe pourtant pas mal de temps dans ce village à bouchonner et à attendre.
Embarquement
Tous les véhicules doivent entrer dans le bateau, ce procédé compliqué dure 4 heures. Pendant ce temps là est nettoyé et ravitaillé le navire, il n’a pas d’autres arrêts plus longs.
Durant l’attente, nous faisons connaissance d’un jeune allemand qui avait fait le tour de l’Islande à vélo. Il a eu une bourse et devait entreprendre un voyage uniquement avec cette maigre bourse. Il avait un ticket pour le navire, mais pas de place réservé. Comme nous sommes trois dans une cabine pour quatre, nous lui cédons une place contre un café.
Les véhicules doivent être rangés dans le soute du bateau suivant leur taille et leur destination (il y en a environ 20% qui font une escale de quelques jours sur les îles Féroé). Le jalon d’arpenteur de l’agent de la compagnie navale est utilisée quand celui-ci a des doutes quant à la hauteur du véhicule. Ici n’est vérifiée que la hauteur effective. Au Danemark, on vérifie aussi la hauteur sur la réservation. En effet, il y a différentes classes et plus le véhicule est haut, plus c’est cher.
La passerelle est pour les passagers, uniquement les conducteurs des véhicules peuvent/doivent rester dans la voiture pour la garer dans la soute du navire.
Enfin sur le bateau
Les premiers à être entrés attendent 4 heures sur le bateau, les derniers attendent ces mêmes heures sur le parking.
Les grands navires fonctionnent avec des hydrocarbures bon marché (huiles lourdes) et il n’y a surement pas de filtres pour particules sur la cheminée. Des morceau de suie de la taille de pièces de deux euros nous tombent sur la tête lors du démarrage du moteur. Néanmoins, le transport maritime reste le moins contraignent pour l’écologie terrestre. Après quelques minutes, ces gaz d’échappement devinent moins sombres.
La vie sur le navire est la même qu’à l’aller, nous l’avons présenté ici. C’est surtout en marchant dans les longs couloirs que l’on se rend compte, que le bateau tangue constamment. Il n’est pas rare de heurter les parois à gauche et à droite en marchant.
Le bruit des moteurs signifie pour nous aussi le départ après deux semaines passés en Islande.
Les nuages sont plus bas qu’à l’arrivée deux semaines plus tôt.
Le navire est optimisé en matière de place et il n’y a pas de grand espace central ou des escaliers majestueux. Lors de traversés, nos lieux sont la cabine, le pont extérieur arrière, le pont supérieur à l’avant et le restaurant. Pour aller de l’un à l’autre, il nous faut en général traverser tout le navire en longueur.
Vu la météo en quittant l’Islande, nous restons dans notre cabine après avoir vu le dernier bout de terre. Nous mangeons, lisons, bref on passe le temps au mieux que nous pouvons. De temps en temps, un de nous va jeter un œil dehors et surprise, vers 21 heures, le ciel bleu est de retour, il y a du soleil sur le pont. Nous nous trouvons à 250 kilomètres de l’Islande et il fait beau.
On voit sur la photo en bas cependant qu’il y a du vent. Les sièges sont rangés près de la partie couverte du pont. Cette fois-ci le vent d’est vient de face, car nous naviguons aussi dans cette direction. À l’aller, la vitesse du vent était par moments compensée par la vitesse du bateau.
Ainsi nous pouvons même profiter du coucher du soleil. Sans ce dernier il fait cependant vraiment froid.
La Norröna utilise un logiciel russe sur linux, cet écran est accessible aux passagers au pont 5. Nous nous approchons des Îles Féroé, que nous atteignons vers 3 heures du matin. Mais il fait déjà nuit.
En bas la carte de notre route de 75 kilomètres ce quatorzième jour en Islande entre Eskifjörður et Seyðisfjörður. Nous ne marquons plus d’arrêts.
Route: Eskifjörður – 92 – Egilsstaðir – 93 – Seyðisfjörður.
- Ces routes sont goudronnées
Ci-bas le trajet en ferry de 1600 kilomètres durant 48 heures pour retourner au Danemark.
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