Désormais, nous entamons le retour vers l’est sur la côte nord de Snæfellsnes. La route longe divers fjords. Malheureusement la météo se dégrade de plus en plus.
La côte nord de Snæfellsnes
Après être restés deux nuits à Ólavsvík, nous changeons définitivement de cap et repartons en direction est. D’abord il faut longer toute la côte nord de Snæfellsnes.
Le Kolgrafafjörður est entrecoupé par la nouvelle route qui passe sur un pont à la gauche du bord de la photo. En face, les montagnes Kolgrafamúli, 433 mètres, et Gjafi, 459 mètres. Plus à droite le Hólsfjall, 932 mètres, enneigé.
C’est aussi la côte de la production de hárkal. La famille Bjarmason perpétue la tradition de la fabrication. Les coordonnées géographiques de la biffurcation vers la ferme sont 64.970707, -22.94808.
Il s’agit de la viande de requin fermentée. Nous ne sommes pas allé voir, car il aurait fallu goûter. Le problème du requin est qu’il lui manque certains parties de l’appareil digestif et le corps entier, donc aussi la chair, se chargent de traiter et de réduire certains aliments. De ce fait, la chair est indigeste pour nous, à moins de la fermenter.
Hegafell
Ce matin, le ciel est plus couvert et un vent fort et froid souffle. Au sud de Stykkishólmur, nous voulons gravir le Drápuhlíðarfjall de 527 mètres, mais nous renonçons en ouvrant la porte. Il est difficile de se tenir debout et il fait seulement quelques degrés au-dessus de zéro alors que nous sommes encore à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer.
Sur la route vers Stykkishólmur se trouve le point de vue du Hegafell. Cette colline n’est haute que de 73 mètres. La montée par l’ouest est facilité par le fait que le vent vient de l’est, mais en haut, nous ne pouvons pas rester longtemps. La tempête glaciale nous gèle. La vue sur les petits îlots et écueils du Hvammsfjörður vaut en tout cas cette peine. Les coordonnées GPS du sommet sont 65.042602, -22.728426.
Le Hvammsfjörður est la partie intérieure du Breiðafjörður, à l’est de Stykkishólmur. Son entrée est semé d’innombrables îlots et écueils.
Les prés cultivés ne se trouvent qu’à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer.
La montagne en face (le Klofningur) se trouve au nord des écueils du Hvammsfjörður.
Stykkishólmur
Stykkishólmur est presque une ville, il y a trois églises, un grand port de pêche et un ferry pour les Fjords de l’Ouest. C’est un grand centre régional tout en étant un petit village. Il y a assez de places pour se garer autour du port.
Une île basaltique protège le port de Stykkishólmur. Elle est reliée à la ville par une digue et porte un petit phare.
De Stykkishólmur part un ferry qui traverse le Breiðafjörður pour se rendre à Flatey et à Brjánslækur dans les Fjords de l’Ouest.
La vue s’ouvre sur la presqu’île de Þórsnes, qui abrite la ville de Stykkishólmur.
André arbore notre monture habituelle sur les points exposées au vent. La température de l’air est supportable, quelque part au-dessus de zéro, mais le refroidissement éolien oblige de se protéger sérieusement. Le soleil ne se montre plus que rarement.
On a conservé dans le phare en forme de tonneau les anciens systèmes et outils pour l’éclairage du phare au gaz. Il est aujourd’hui électrifie.
Les maisons sont éparpillés sur les côte escarpée. Au fond le Bjarnarhafnarfjall, 574 mètres, à l’ouest de Stykkishólmur.
Très peu de bateau de plaisance se trouvent en Islande, est-ce du à la météo et aux températures?
Le chalutier Gullhólmi est construit en 1964 et long de 50 m.
La ville est construite sur la côte escarpée. Elle est moderne mais dispose aussi d’anciens immeubles en bois.
Stykkishólmur est statistiquement parlant de confession mixte luthérienne et catholique, d’où les deux églises modernes. Celle du fond est plus récente, plus futuriste et construite en 1987 sur les plans de Jön Haraldson.
Sur la maison rouge à gauche on voit une particularité du temps humide en Islande : les taches blanches sur les planches en bois sont des clous, mais ceux-ci sont peints un par un pour les protéger de la rouille.
L’élise en style néoclassique de 1878, rénovée en 1998.
Le musée Norska Húsið est abrité dans une ancienne maison de la ville construite en 1832 par le marchand Árni Thorlacius en bois norvégien. C’était longtemps la seule maison à deux étages en Islande. Le premier étage a été restauré dans le style des années 1870, au rez-de-chaussé il y a des exposition d’artistes contemporains.
Comme la météo est maussade, nous nous réchauffons vers midi au sundlaug (bains chauds) de la ville avant de reprendre la route. C’est une erreur que nous ne referons plus. On patauge dans des bains entre 36 et 44 degrés dans une eau légèrement sulfureuse. On s’y détend parfaitement, mais en reprenant la route après, il est très difficile de rester concentré. Pourtant c’est plus que nécessaire avec le vent, la pluie commençante, les nids de poule dans la piste et la boue projetée sur les vitres.
En bas la carte de notre route de 290 kilomètres ce huitième jour en Islande de Ólavsvík à Vatnsnes. Nous nous arrêtons:
Route: Ólavsvík – 554 – 58 – Hegafell – 58 – Stykkishólmur – 58 – Innri – 54 – Narfeyri – 54 – Miðdalir – 60 – Laxárdalur – 59 – Borðeyri – 61 – Hrútafjörður – 61 – Brú – 1 – Laugarbakki – 72 – Hvammstangi – 771 – Cap Nesta.
- Les routes 554 et 58 sont sont entièrement goudronnées.
- L’accès à Hegafell est une bonne piste.
- La route 54 est en partie une piste en bon état, le reste est goudronné.
- La route 59 est une piste goudronnée que sur les premiers kilomètres.
- La route 771 est une piste en bon état.
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