Repérées et exploration au niveau de la Traverse de l’Échelle deux jours plus tôt, nous attaquons aujourd’hui les Gorges d’Oppedette dans le sens de la longueur, du sud (parking du Grand Vallat et le Pont de la Blaque) au nord (village d’Oppedette). Attention, dans la description les rives sont décrites de manière orologique: gauche et droite sont nommés dans le sens du découlement des eaux (aval). Nous marchons dans l’autre sens, gauche et droite semblent donc inversés.
La traversée totale au fond des gorges n’est possible ce septembre 2009, il y a trop de trous d’eau remplis d’une eau peu tentante. Vu les quelques installations de canyoning, le passage au fond doit être possible. Mais il est peu probable que le canyon soit à une période ou une autre totalement à sec, il est pour cela trop étroit et taillé dans la roche mère: l’eau ne peut que s’évaporer mais ne pas s’évacuer par infiltration dans le lit de la rivière sur de longues portions.
Contrairement à la carte affichée au parking des Belvédères et contrairement aux indications de la carte IGN, il y a bien plus de chemins que ledit Tour des Gorges. En effet, on trouve surtout sur la rive droite (ouest) plusieurs sentiers plus ou moins bien dégagés parallèles et quand ça ne passe pas on peut plus ou moins aisément les rejoindre du bas des gorges et aussi redescendre après ces quelques passages trop étroits et/ou humides. La randonnée est décrite en détail sous les Gorges d’Oppedette par le fond: marche, grimpe et via ferrata, l’aventure dans ces gorges méconnues.
Le lit de rivière se rétrécit progressivement et les bords montent sous forme de murs de la roche mère. Plus loin les gravats vont laisser place au tortillement de la rivière dans la roche. Dans les parties difficile il y a des pitons et des restes de cordes avec des nœuds. Ce sont des aides pour le canyoning, mais vu les longueurs de cordes, elles sont surtout là pour la descente sous forme aquatique. Elles n’aident en rien si on veut rester sec.
On ne dirait pas, mais nous avons trouvé ici un grimpette pour redescendre dans les gorges.
Nous pausons en aval de la Traverse de l’Echelle.
De la Traverse de l’Échelle à Oppedette, il n’est en général pas possible de passer au fond des gorges (trous remplis d’eau pas très appétissante). Suivant les saisons, on peut avancer un peu plus loin.
Parfois il faut prendre de l’élan pour franchir les affouillements au fond du canyon.
La montée par l’Aven de l’Échelle n’est pas difficile, mais quand même un peu risquée avec des personnes sans expérience de randonnée en montagne. Il y a des balustrades et des fers pour se tenir, mais le terrain meuble ne permet pas de faire beaucoup mieux. Il y a vraiment une échelle en haut. Il s’agit d’un passage sous deux grands blocs de roche et on remonte derrière ceux-ci.
Le Calavon (ou Coulon) est la rivière à l’origine de ce canyon.
Vue en direction aval.
Vue en direction amont.
Le village est perché sur un promontoire rocheux à l’entrée des gorges du Calavon, à 525 m d’altitude.
Ici c’est bien moins intéressant qu’en bas pour les enfants.
Le chemin de la rive droite (sur la photo à gauche) passe directement sous la falaise du site d’escalade du Réfour et descend au gué sur le Calavon (ou Coulon) au nord du village d’Oppedette. On remonte après derrière la falaise à droite.
Un style très simple et surement paisible.
De retour au camping, nous sommes occupés par les préparatifs des jours suivants et de la documentation des jours passés.
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