L’avant-dernier jour de ces vacances de deux semaines est consacré à la belle île de Port-Cros. Notre but est de faire le sentier sous-marin de la Palud, mais une méduse agresse André et cela n’incite pas les autres à beaucoup rester dans l’eau. Aller par le Fort du Moulin et le sentier haut vers la Palud. Retour par le Vallon Noir et le Fort de l’Éminence. Un tour de l’île à pied est décrit sous Tour de l’Île de Port-Cros, nous l’avons fait dix ans plus tard en 2019.
Le ciel bleu est déjà un peu automnal.
Au fond le quartier de la Vieille et du Rousset.
Au fond l’Avenue des Commandos d’Afrique.
André a des contacts avec le patron de la compagnie des Vedettes des Îles d’Or et nous avons la chance d’avoir ainsi le passage aller-retour gratuit.
Au fond le quartier de la Vieille et du Rousset ainsi que la colline de la Pierre d’Avenon, 443 mètres.
Le Cap Bénat est en grande partie privé et n’accessible qu’à pied. Autour du sémaphore s’alignent des villas très chères sans aucun doute construites moyennant des aides pour les décideurs communaux. N’oublions pas que nous sommes sur la commune de Bormes-les-Mimosas. Le sentier du littoral qui en fait le tour n’est plus entretenu depuis des années, disons merci à la commune qui est directement responsable.
Vue à contre-jour vers l’est.
À gauche le Levant, au centre Port-Cros et à droite l’Ile de Bagaud. Nous sommes hors saison, mais les trajets sont optimisés en fonction de l’affluence, les bateaux sont donc rarement vides, surtout celui du premier de l’aller et le dernier du retour.
L’Île de Bagaud ou îlot de Bagaud est, avec ses 45 hectares, la plus petite des îles d’Hyères. Ici elle est vue du nord-est. Elle est inhabitée, interdite d’accès et classée réserve naturelle. Quatre anciennes batteries quadrillent cette île: Batterie du Nord, du Centre, du Sud et de l’Est. L’île possède la réputation d’être infestée de rats, certains allant jusqu’à prétendre que l’accostage y serait dangereux. Cette légende a le mérite de maintenir les curieux éloignés et ainsi de faire respecter l’interdiction formelle d’accostage. Source: Wikipédia
Vers la fin des années 1980, André a rejoint l’île à pied à partir d’un bateau de plaisance ancré au nord. Il la retrouve surtout couverte de griffes de sorcière, mais ne voit aucun rat. La Batterie du Nord est à l’époque encore en assez bon état. Dans rez-de-chaussée, vidée de murs, il voit un piano qui est certes délabré, mais certaines touches émettent encore des sons.
Nous arrivons enfin sur l’île de Port-Cros!
Le fort du Moulin est un ouvrage militaire édifié au 16e siècle et transformé à plusieurs reprises par la suite. Un édifice médiéval existait dès 1580. Il est remanié par le Cardinal de Richelieu en 1635 en même temps que les forts de l’Estissac et de l’Éminence afin de constituer un ensemble défensif homogène. À cette époque, le fort était habité en permanence; il servait de logement pour le commandant et les soldats et de magasin pour l’artillerie et les vivres. Il y avait même une boulangerie pour la garnison. Source: Wikipédia
Après avoir changé plusieurs fois de mains, l’île est exploitée au début du 20e siècle par le Dr. Crotte qui tente en vain de la convertir en un riche complexe touristique américain. L’île est acquise en mars 1921 par Marcel Henry, notaire honoraire, et Claude Balyne. Ces propriétaires orientèrent l’île vers un développement raisonnable du tourisme avec construction d’un hôtel et mise en place de liaisons maritimes. Mme Henry, décédée en 1966, lègue l’île à l’État, à l’exception de l’hôtel (Le Manoir), dont hérita son petit-neveu, Pierre Buffet. En 1963, la création du parc national de Port-Cros marque le dernier tournant d’une histoire riche. Source: Wikipédia
Bien qu’il y ait très peu d’habitants fixes sur l’île, le cimetière est toujours soigné.
L’Île de Bagaud se trouve à droite, à gauche c’est la terre de Port-Cros. Au fond la Pointe de la Malalongue. Ce qui ressemble à des maisons sont en fait des bâtisses couvertes dans le Fort du Moulin.
Ce rocher, haut de 22 métres, protège la Baie de la Palud. Dans cette baie se trouve le sentier sous-marin aménagé par le Parc National de Port-Cros. La langue de terre au fond est une partie de l’île du Levant.
Les tamaris encombrent quelque peu la plage, mais ils offrent aussi de l’ombre.
En haut à gauche le Fort de l’Estissac. Construit sous Richelieu en 1635, ce fort a été édifié pour faire face à la menace espagnole qui régnait alors sur les côtes provençales. Les Anglais détruiront la moitié de la tour au moment de leur départ en 1793 à l’issue du siège de Toulon. Celle-ci sera reconstruite et agrandie sous l’Empire et un corps d’habitation à base rectangulaire y sera accolé. Le fort abrite aujourd’hui une exposition ouverte pendant la saison estivale.
On marche presque sur les poissons.
Au fond à droite le Rocher du Rascas, au milieu les bouées numérotées du sentier sous-marin.
En bas une photo prise sous l’eau. Nous sommes partis avec le premier bateau, mais le sable a déjà été remué par les nageurs ce qui rend l’eau trouble avec le soleil qui monte.
Après quelques essais du matériel, André se lance finalement sur la chemin sous-marin balisé par des bouées. Mais juste après la première bouée, il voit un reflet bizarre dans l’eau, recule et touche une méduse à la hauteur de ses cuisses sous la fesse gauche. Il rentre vite à l plage, la douleur est assez intense. La plupart des autres nageurs rentent alors aussi à terre, d’autres se mettent activement à la recherche des méduses. Mais il s’agissait d’une seule perdue dans la baie.
La douleur ne faiblit pas, et André se met avec Alex en route en direction du village. Nous croisons sur le chemin in médecin qui inspecte la tache rouge et nous atteste qu’il n’y a pas de danger à cet endroit. Nous retournons à la baie et frottons la blessure avec du sable et de l’eau de mer comme l’a conseillé le médecin. André ne peut pas confirmer que cela apaise la douleur, mais peut-être aurait-elle empirée autrement. Il retourne certes encore quelques autres fois dans l’eau, mais ne trouve pas de calme avec le masque et le tuba. En effet, on regarde ainsi plutôt vers le bas et les méduses flottent très souvent sous la surface de l’eau. Lorsqu’il voit une algue, il panique presque et décide de laisser la nage pour cette journée. De retour au Lavandou, on achète de la crème à la cortisone pour calmer l’inflammation, mais le vrai calvaire sera le surlendemain assis toute la journée dans la voiture lors du retour à la maison, toute la journée assis sur la zone douloureuse.
Le papillon vole cependant encore et ne semble pas trop handicapé par ses ailes effritées.
On avait prévu un grand programme rando plongée avec palmes, finalement on a un peu pataugé (interrompu par une méduse) et fait un petit tour dans le nord-ouest de Port-Cros.
André repart pour un tour après une piqûre de méduse. Ce ne sera pas reposant car il la revoit.
Ces marches permettent de contourner la pointe de la Palud pour continuer le sentier du littoral vers Port Man.
Le Fort de l’Éminence est le plus grand fort de Port-Cros et c’est sur lui que repose la défense de l’île au 19e siècle. Il est édifié au 18e siècle en remplacement d’un fort détruit en 1793. La construction est ensuite interrompue à la chute de l’Empire, en 1814. Les travaux ne seront terminés qu’en 1876. Lors du débarquement de Provence, en août 1944, les bombardements alliés endommagent le fort. Aujourd’hui, il est géré par la Ligue de l’enseignement du Var et accueille des séjours scolaires, éducatifs, des centres de loisirs, des associations. Il se situe à 140 m d’altitude et est à 25 minutes du village. Source: Wikipédia
Sur les plan ci-bas, les tirets maquent des galeries et des locaux souterrains, les numéros sont expliqués ainsi:
- Bastions flanquant l’enceinte
- Porte et pont-levis
- Corps de garde
- Caserne de siège (huit casemates)
- Batterie haute d’action lointaine pour deux pièces G de 24 centimètres de côte Mle 76 sur affût P. C. (remplaçant quatre obusiers de 22 centimètres rayés)
- Batterie pour deux pièces de 16 centimètres rayés)
- Batterie de quatre mortiers de 22 centimètres battant les ravins
- Batterie de deux canons rayés de 12 centimètres de place et de deux canons de 8 centimètres de campagne battant la crête
- Parapet d’infanterie du front est
- Batterie pour deux canons de 16 centimètres rayés
- Casemates d’officiers et boulangerie
- Latrines
- Magasin souterrain à poudre
- Cour centrale
- Parapets d’infanterie
- Fossé
- Emplacement de l’ancien fort détruit par les Anglais en 1793
Au fond le débouché du Vallon de la Solitude.
À gauche la maison d’accueil du Parc National avec le Fort du Moulin au-dessus, au fond à droite le débouché du Vallon de la Solitude.
Le soleil se couche déjà.
Le dernier bateau rentrant au Lavandou dessert aussi l’Île du Levant, le retour est donc plus long que l’aller.
À gauche le Levant avec Héliopolis et à droite Port-Cros avec la Pointe et le Fort de Port Man. Une tour ronde devait exister à Port-Man avant la construction du fort sous Richelieu (1633-1637). Le fort est ensuite agrandi au 18e siècle, puis remanié au 19e. C’est le fort le plus éloigné du port. Il se dresse sur l’extrême pointe Est de l’île, où il contrôlait la Passe des Grottes entre les deux îles et l’accès à la rade.
Ici on se sert d’un épave de navire pour protéger le port des vagues comme à la Base aéronavale de Saint-Mandrier. C’est pas forcément beau dans cet état.
Être nu est permis (et prévu) partout sur la partie publique de l’île, sauf à proximité immédiate du port et sur la place du village. À ces endroits, il est nécessaire de porter un paréo ou un string. Dans les restaurants en dehors du centre du village, on est habillé bien que le topless ou le minimum soit toléré. Source: Wikipédia
En automne, le dernier bateau rentre au Lavandou quand le soleil est couché.
À gauche la Pointe de la Galère sur l’île de Port-Cros, la masse plus grise à gauche du centre de la photo est Porquerolles. Juste au-dessous du soleil se trouve le Cap Sicié.
À gauche le Cap Sicié puis vers la droite les collines de Saint-Mandrier. Les plus grosses collines à droite sont la terre ferme dont une est le Cap Bénat.
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