Ces gorges ne sont pas comparables au Verdon, mais quand même un endroit à aller visiter quand il fait trop chaud. On y trouve principalement de grimpeurs.
L’accès au nord se fait par la D47 à environ neuf kilomètres à l’ouest de Bagnols-en-Forêt, où il y a un parking prévu pour les visites. Les autres points d’approche sont plus éloignés ou manquent de place pour se garer.
Il y a un chemin principal au fond, le plus souvent sur la rive droite (ouest) du Blavet, mais il se perd un peu en cours de route car plusieurs chemins moins bien dégagés parcourent les gorges. Ce sont d’un côté des sentiers parallèles sur les deux rives et d’autres part des chemins qui montent droit vers la falaise. Il s’agit d’accès aux routes d’escalade. Les grimpeurs sont souvent là et ils changent de côté dans la journée puisque les gorges sont orientées du nord au sud.
Nous tentons de suivre ce chemin principal, non sans encart dans les rochers pour gagner une vue par dessus les arbres car du fond des gorges ce n’est pas possible.
Cette grotte se trouve dans une zone d’arbres très hauts, on la voit donc d’en bas. Au-dessus, il y a encore d’autres cavités. Nous restons ici un peu en hauteur, directement au pied de la paroi rocheuse. Nous tombons sur des grimpeurs et trouvons un éperon rocheux sur lequel nous osons grimper et duquel nous avons une bonne vue sur les gorges.
Après les gorges commence la plaine de Puget.
Le côté est est exposé au soleil de l’après-midi.
À la sortie des gorges le sentier balisé quitte le cours d’eau pour monter un peu dans la garrigue. Ici le soleil tape fort.
L’eau coule très lentement, mais elle stagne beaucoup quand même. Elle n’est pas mauvaise car des insectes de tout genre s’y abreuvent, mais elle ne donne pas envie d’y mettre les pieds.
Pour le retour nous tentons de trouver un autre chemin mais en repassant dans les gorges. Au moment où le sentier tombe sur une piste incendie, nous tournons à gauche et allons jusqu’au pont. Il y a une sorte de chemin balisé de points bleus qui reprend directement après le pont (donc sur la rive gauche, à l’est) mais il a le défaut de ne pas rejoindre l’eau tout de suite, ce que nous voulons. On passe donc comme des sangliers dans le maquis pour nous retrouver au fond, juste au-dessous du pont.
Avancer directement dans le lit de la rivière n’est pas facile, il y a des trous d’eau de différentes tailles et beaucoup de végétation gênante. Nous tentons de remonter et de rester un certain temps sur la rive gauche, mais à mi-chemin des gorges nous changeons de côté pour reprendre le chemin normal par lequel nous sommes venus.
Il est sympa de voir la section sous le pont, mais nous ne conseillons pas de remonter comme nous le lit de la rivière. Mieux vaut reprendre le chemin par lequel on est venu ou bien prendre des sentiers sur le plateau s’il ne fait pas trop chaud.
Nous passons la nuit au Camping de Bagols-en-Forêt, mais nous ne pouvons pas le conseiller: pas de choix des places (pourtant le camping est presque vide) et la route est trop près.
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