Nous arrivons de la ville basse par la Piazza Matteoitto sur le plateau de la ville haute de Perugia.
Le Palazzo dei Priori
Ce grand palais gothique est édifié entre 1293 et 1443. Il n’a pas été grandement modifié. depuis, mais largement étendu. Aujourd’hui une partie de l’immeuble est occupé par l’hôtel de ville.
La cathédrale San Lorenzo
Commencée en 1345, la construction de l’édifice religieux central de la ville est arrêté en 1490 et les diverses façades restent incomplètes. Nous ne visitons pas l’intérieur car nous préférons profiter du soleil sur les marches de la façade sud après les jours sous la brume de la Plaine du Pô.
Nous avançons vers le nord-ouest de la ville.
Latour des Sciri est le seul exemplaire restant des dizaines de maisons-tours qui, au Moyen Âge, caractérisent l’aspect urbain de la ville de Perugia. Elle date probablement du 13 siècle. La tour haute d’environ 42 mètres est de base carrée, composée de blocs de calcaire de taille homogène, ne comportant que quelques embrasures lui conservant son allure monolithique. Source: Wikipédia
La Piazza San Francesco fait partie de zones vertes à l’extérieur du centre ancien de la ville.
La façade polychrome de l’Oratoire Saint-Bernardin est l’œuvre du florentin Agostino di Duccio et a été réalisée entre 1457 et 1461, Elle se présente comme une fantaisiste harmonie de couleurs reflétant celles des matériaux utilisés: terre cuite, pierre calcaire, marbre blanc, rouge et noir. La façade comporte un double portail couronnée par un tympan et est décorée de bas-reliefs montrant saint Bernardin en gloire et des scènes de sa vie. Cette complexe sculpture est considérée comme un des principaux chefs-d’œuvre de la Renaissance à Pérouse. Source: Wikipédia
Dans le mur du fond derrière l’autel, deux portes mènent à l’Oratorio dei Santi Andrea e Bernardino, construit au 16e siècle. Il s’agit d’une deuxième église derrière la première. C’était le deuxième siège de la Confraternité de Justice, dont le but était d’assister les condamnés à mort, d’où le deuxième nom de l’Oratoire de Justice. Le plafond à caissons sculpté et doré date de 1582.
L’autel de l’église principale est formé par un sarcophage paléochrétien du 4e siècle. C’est un sarcophage typique dit à colonnes, la façade est marquée par des niches faites entre des colonnes avec des personnages à l’intérieur. Attribué au même atelier que le célèbre sarcophage de Giunio Basso dans les grottes du Vatican, il présente au centre le Christ sur le trône entre ses apôtres. Le couvercle est décoré de Scènes de l’Ancien Testament. Auparavant, il était situé dans la crypte de l’église adjacente de San Francesco.
Cette chapelle est intégrée à une maison, mais on a heureusement conservé l’aspect extérieur.
La mosaïque sur la photo en bas se trouve actuellement sous un immeuble de l’université sans aucun charme. Il s’agit des restes d’un complexe thermal romain.
Ce passage près de locaux de l’université de Perugia nous fait penser au curieux meurtre de 2007 en milieu étudiant de la ville dont reste surtout en souvenir l’américaine Amanda Knox qui est plutôt une coupable complice, même acquittée en 2015. Souvent ce genre de crime laisse plutôt en souvenir le nom de la victime, dans ce cas Meredith Kercher.
Nous sommes maintenant dans le nord du centre-ville.
L’aqueduc médiéval date de la fin du 13e siècle, il s’agit d’une construction nouvelle qui n’est pas basée sur un prédécesseur romain. La conduite contient aussi un syphon réalisé par un tuyau en plomb et c’était à l’époque très innovant. L’aqueduc est resté en fonction jusqu’à la fin du 18e siècle.
En ville, nous voyons sur un marché le dernier modèle de camionnette aux couleurs d’Alfa Romeo, le véhicule doit dater de 1979.
Nous revenons vers le Palazzo dei Priori et descendons dans la ville basse pour retourner au Trafic stationnée dans la Via Roma.
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