À côté des arènes et de St. Trophime, il y a d’autres monuments antiques à visiter.
Le Théâtre antique d’Arles
Il a été construit à la fin du 1er siècle avant notre ère, sous le règne de l’empereur Auguste, juste après la fondation de la colonie romaine. Commencé vers 40/30 notre ère, il fut achevé vers l’an 12 notre ère devenant ainsi l’un des tout premiers théâtres en pierre du monde romain. Le théâtre s’inscrit sur le decumanus du quadrillage romain. De l’élévation antique supportant la cavea, il ne demeure plus qu’une travée, englobée au Moyen Âge dans le rempart de la cité où elle fut transformée en tour de défense. L’orchestra conserve en son centre la trace du scellement de l’autel aux cygnes, emblème d’Auguste, voué à Apollon. Enfin, il reste, seules et mystérieuses, deux colonnes de la centaine qui décoraient le mur de scène. Source Wikipédia.
Aujourd’hui, le monument se visite. Ce monument est également un lieu de spectacles. Il accueille en particulier entre fin juin et fin août, les Fêtes d’Arles et du costume, les Rencontres Internationales de la Photographie, le festival Les Suds, le festival des Escales du Cargo et le Festival du film Peplum.
Nous pensons avoir vu assez du portail et ne participons pas à la visite payante.
Les Thermes de Constantin
Ces thermes ont été construits au début du 4e siècle, lorsque l’empereur Constantin résidait à Arelate, ils ont été repris à tort et à travers au 16e siècle comme les ruines d’un palais romain. Elles ont été partiellement dégagés à partir du 19e siècle. Les vestiges actuellement visibles correspondent au caldarium, avec des planchers de chauffe suspendus (hypocauste) et une belle piscine en abside semi-circulaire, percée de trois fenêtres et couverte d’une voûte en cul de four. Les thermes du Nord (Thermes de Constantin) sont parmi les mieux conservés de France, avec les Thermes de Cluny à Paris. Source Wikipédia.
Un hypocauste est le nom donné au système de chauffage par le sol utilisé à l’époque romaine et gallo-romaine. Un grand foyer, le praefurnium, était situé à l’extérieur des constructions et l’air chaud produit était envoyé par des canalisations sous les sols dont les dalles reposaient sur des petits piliers de briques (pilettes). En général, la hauteur du vide ainsi créé pour la circulation de l’air chaud était d’environ 40 à 60 cm. On estime que la température obtenue dans les pièces ne pouvait pas dépasser 30 degrés. Dans les thermes, pour obtenir une plus forte chaleur, on intégrait également dans les murs des tuyaux de terre cuite (tubuli), qui évacuaient la fumée des foyers (intégrés au bâtiment) et l’air chaud circulant dans l’hypocauste. Source Wikipédia.
Les Cryptoportiques d’Arles
L’originalité du forum d’Arles réside dans ses fondations. Il est en effet construit sur les étonnants cryptoportiques, galeries de substruction destinées à compenser la déclivité de la colline de l’Hauture, qui constituent un grenier à blé. Le cryptoportique du Forum d’Arles comporte trois sections en U à deux nefs de 8,5 mètres de large, soutenues par des piliers construits en grand appareil. Il compensait la dénivellation du terrain, et soutenait le portique qui bordait le forum. Source Wikipédia.
Actuellement, les Cryptoportiques se trouvent approximativement sous la mairie acuelle.
Ici ont été incarcérés les Arlésiens avant leur déportation vers les camps de la mort nazis.
No Comments