Le Colisée de Rome
Piazza del Colosseo, Roma, Lazio, Italia.
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Le Colisée sur la pièce de 5 centimes italienne. Photo © André M. Winter
Le Colisée, à l’origine amphithéâtre Flavien, situé entre l’Esquilin et le Cælius, est le plus grand amphithéâtre jamais construit dans l’empire romain. De frome elliptique, il est l’une des plus grandes œuvres de l’architecture et de l’ingénierie romaines. Sa construction, juste à l’est du Forum romain, a commencé entre 70 et 72, sous l’empereur Vespasien, et s’est achevée en 80 sous Titus. D’autres modifications ont ensuite été apportées au cours du règne de Domitien (81-96). Source: Wikipédia

Colisée vu du sud-ouest. Photo © André M. Winter
Des dessin explique le fonctionnement de l’arène en temps romains. On pouvait couvrir la partie des gradins par des grands auvents allant du bord au centre pour abriter les spectateurs du soleil (moins de la pluie). Les jours de représentations étaient très longs, les spectateurs amènent à manger, des barbecues et des vendeurs ambulants offrent tous le nécessaire pour tenir toute une journée.

Schéma du Colisée en état d’origine avec le vaste auvent rétractable. Photo © André M. Winter

Dessin explicatif de la vie dans le Colisée. Photo © André M. Winter

Schema explicatif de l’hypogée du Colisée. Photo © André M. Winter
L’arène mesure 83 fois 48 mètres. Elle est composée d’un plancher de bois recouvert de sable (le mot latin arena ou harena signifie « sable »), qui couvre une vaste structure souterraine appelée hypogée. Il reste peu actuellement de l’arène originale, mais l’hypogée est encore bien visible. Il était constitué d’un réseau à deux niveaux souterrains de tunnels et de cages situés sous l’arène, où gladiateurs et animaux se tenaient prêts avant le spectacle. Quatre-vingts puits verticaux fournissaient un accès instantané à l’arène pour les animaux en cage et les accessoires de scène ; des plates-formes à charnières de plus grandes dimensions, appelées hegmata, permettaient l’accès des éléphants et autres grands animaux. L’hypogée a été restructuré à maintes reprises, et l’on peut distinguer au moins douze différentes phases de construction. Source: Wikipédia

Panorama de l’intérieur du Colisée. Photo © André M. Winter

Colisée vu d’est en ouest avec l’hypogée et les types de gradins. Photo © André M. Winter

Panorama du sud vers le nord de l’intérieur du Colisée. Photo © André M. Winter

Structures supportant les divers types de gradins du Colisée. Photo © André M. Winter

Haut de l’enceinte d’origine du Colisée. Photo © André M. Winter
Les spectateurs étaient assis dans un arrangement hiérarchisé qui reflète la nature rigide et stratifiée de la société romaine. Des loges spéciales étaient réservées respectivement au sud et nord à l’empereur et aux Vestales, offrant les meilleures vues sur l’arène. Une large plate-forme ou podium, au même niveau, accueillait les spectateurs de classe sénatoriale, autorisés à apporter leur propre chaise. Les noms de certains sénateurs du 5e siècle sont encore gravés dans la pierre. Le niveau situé juste au-dessus de celui des sénateurs, connu sous le nom de primum maenianum, était occupé par la classe des chevaliers (equites, noblesse non sénatoriale). Le niveau suivant, le maenianum secundum, était à l’origine réservé aux simples citoyens romains (les plébéiens) et était divisé en deux sections. La partie inférieure (l’immum) était destinée aux citoyens riches, alors que la partie supérieure (le summum) était dévolu à la classe moyenne. Des secteurs spécifiques étaient attribués à d’autres groupes sociaux: par exemple, les garçons avec leurs tuteurs, les soldats en permission, les dignitaires étrangers, les scribes, les hérauts, les prêtres et ainsi de suite. Certaines zones étaient réservées à des groupes spécifiques. Les sièges de pierre, et plus tard de marbre, étaient rendus plus confortables par les coussins que chacun apportait pour son propre usage. Un autre niveau, le maenianum secundum in ligneis, (2e étage en bois) est ajouté au sommet de l’édifice sous le règne de Domitien. Il consistait en une galerie destinée aux pauvres, aux esclaves et aux femmes, avec des places debout ou aménagées succinctement sur des tribunes de bois en pente très raide. Certains groupes étaient totalement exclus du Colisée, notamment les fossoyeurs, les acteurs et les anciens gladiateurs. Chaque niveau, divisé en sections (maeniana) par des passages en courbe et des murets (praecinctiones ou baltei), était subdivisé en cunei, ou portions, et par les allées et les marches des vomitoria. Chaque rangée (gradus) avait ses sièges numérotés, permettant de désigner précisément chaque siège par son gradus, son cuneus et son numéro propre. Source: Wikipédia

Haut de l’enceinte d’origine du Colisée. Photo © André M. Winter

Gradins en marbre du primum maenianum dans Colisée. Photo © André M. Winter

Structures supportant les divers types de gradins du Colisée. Photo © André M. Winter

Forme spéciale d’opus testaceum. Photo © André M. Winter

Hypogée du Colisée. Photo © André M. Winter

Vue dans l’hypogée du Colisée. Photo © André M. Winter

Couloir principal de l’hypogée du Colisée. Photo © André M. Winter

Hypogée du Colisée couvert de mousses. Photo © André M. Winter

Face nord de l’Arc de Constantin. Photo © André M. Winter
Le Circus Maximus
Viale Aventino, Roma, Lazio, Italia.
Le Circus Maximus est un immense édifice public de Rome, situé dans la vallée de la Murcia entre le Palatin et l’Aventin, où étaient organisées des courses de chars. C’est le plus vaste et le plus ancien hippodrome de Rome. Selon Pline, il pouvait accueillir environ 250000 spectateurs, et plus encore dans ses dimensions maximales, atteintes au 4e siècle, où les catalogues des Romains citent le chiffre de 385000 spectateurs, ce qui en fait de loin le plus grand édifice de spectacles sportifs jamais construit. Source: Wikipédia

Circus Maximus vu de la Viale Aventino. Photo © André M. Winter
Le cirque est en travaux et il ne se visite pas fin 2012.
Au fond l’ancien Palais Impérial de Rome.

Travaux dans le Circus Maximus. Photo © André M. Winter
La Piazza di Spagna
Piazza di Spagna, Roma, Lazio, Italia.
La vue sur l’escalier était gâchée par un ignoble sapin de noël artificiel géant.

Escalier monumental de la Piazza di Spagna. Photo © André M. Winter

Poussettes garées en bas de l’escalier monumental de la Piazza di Spagna. Photo © André M. Winter
En 1494, grâce au roi Charles VIII de France, saint François de Paule achète un vignoble en haut de l’actuel escalier monumental du 18e siècle qui domine la Place de la Trinité pour y construire un monastère pour les Frères Minimes. Entre 1723 et 1726 le cardinal français Pierre Guérin de Tencin fait construire par la France la Scalinata par l’architecte Francesco De Sanctis, escalier monumental en marbre de style baroque tardif de 138 marches sur trois niveaux qui fut inauguré par le pape Benoit XIII à l’occasion du jubilé de 1725. Source: Wikipédia
L’édifice n’est pas aux normes.
La Porta del Popolo
Via Flaminia, Roma, Lazio, Italia.
Il s’agit initialement d’une porte antique de Rome faisant partie du mur d’Aurélien. Elle est située au nord de la ville, dans l’actuel quartier de Flaminio.

Obélisque et Porta del Popolo. Photo © André M. Winter

Porta del Popolo. Photo © André M. Winter
Retour à la Via Flaminia
Statione Due Ponti, Via Vitorchiano, Roma, Lazio, Italia.
Nous en avons fini avec la courte visite de Rome en six heures. La journée d’hiver n’est pas plus longue, le soleil d’est certes montré par moments, mais il ne chauffe pas, nous sommes gelés et rentrons au camping pour nous réchauffer.
L’Italie est le royaume des ruines, qu’elles soient antiques, récentes ou industrielles.

Maison en ruine près de la station Due Ponti. Photo © Alex Medwedeff
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