L’extérieur, visible librement sans entrer, est assez imposant. Le monument a été construit entre 80 et 90 de notre ère. On voit bien les restaurations plus claires que le reste.

Les Arènes d’Arles. Photo © Alex Medwedeff

Arènes d’Arles restaurées. Photo © Alex Medwedeff
La tour carrée surmontant les gradins est un produit du Moyen-Âge. Dès la fin du 6e siècle, les arènes s’adaptent au retour de l’insécurité et on les transforme en forteresse urbaine surmontée de tours. Deux chapelles seront intégrés et 200 personnes vivent en ces temps dans l’enceinte.

Tour dite sarrasine sur les Arènes romaines d’Arles. Photo © André M. Winter

Arènes d’Arles restaurées. Photo © Alex Medwedeff
L’amphithéâtre d’Arles est composé de soixante travées et s’élève sur deux niveaux, l’attique qui les couronnait ayant disparu. À chaque niveau, une galerie circulaire donnait accès aux gradins par des escaliers alternant avec des passages verticaux.

Intérieur des Arènes d’Arles. Photo © André M. Winter
Les arènes reprennent les caractéristiques classiques de ce type de construction et s’inspirent du Colisée de Rome tout juste terminé: un système d’évacuation par de nombreux couloirs d’accès, une scène centrale de forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, le tout pour une longueur totale de 136 mètres, soit d’une dimension supérieure à celle des arènes de Nîmes construites peu après mais cependant mieux conservées. Cet édifice pouvait accueillir 25000 spectateurs. À Arles, comme dans tout l’Occident, l’amphithéâtre est, de la fin du 1er siècle au milieu du 3e siècle, le signe le plus évident de la romanité. Source Wikipédia.

Dans la galerie circulaire inférieure de l’amphithéâtre romain d’Arles. Photo © André M. Winter

Nicolas dans la galerie circulaire supérieure de l’amphithéâtre romain d’Arles. Photo © Alex Medwedeff
Un système d’évacuation par de nombreux couloirs d’accès, une scène centrale de forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, caractérise l’amphithéâtre d’Arles.

Travée oblique de l’amphithéâtre romain d’Arles. Photo © Alex Medwedeff

Escalier des Arènes d’Arles aboutissant dans le vide. Photo © Alex Medwedeff

Tour du Moyen-Âge sur les Arènes romaines d’Arles. Photo © André M. Winter
25000 spectateurs pouvaient s’installer sur les 34 gradins de la cavea, les spectacles se déroulaient sur une scène en bois. Les machinistes pouvaient placer les décors ou faire apparaître des animaux au moyen de trappes.

Panorama des gradins elliptiques de l’amphithéâtre romain d’Arles. Photo © André M. Winter

Tour dite sarrasine sur les Arènes romaines d’Arles. Photo © André M. Winter

Nicolas et André dans l’amphithéâtre d’Arles. Photo © Alex Medwedeff
L’été voit un retour aux sources pour l’amphithéâtre: chaque semaine des passionnés d’archéologie font revivre les us-et-coutumes romains en mettant en scène des reconstitutions de combats de gladiateurs. Dans l’antiquité, les luttes de gladiateurs, les combats entre animaux et les scènes de chasse étaient très appréciés du public.

Gladiateur solitaire dans l’amphithéâtre d’Arles. Photo © André M. Winter

Épées de bois pour les gladiateur dans l’amphithéâtre d’Arles. Photo © André M. Winter
Des grilles empêchent les pigeons d’entrer de nos jours.

Pigeonnier historique désaffecté. Photo © Alex Medwedeff
Au bout des rues de l’Amphithéâtre et Voltaire.

Brasserie l’Aficion. Photo © André M. Winter
Dans la partie ouest du rond-point des Arèns.

Terrasse de café sur l’ancienne place Saint-Michel de l’Escale. Photo © André M. Winter
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