Avec le Cilento nous sommes déjà dans la zone chaude de l’Italie qui commence à peu près à la hauteur de Naples. Un des problèmes de notre Trafic L1H1 est le manque de douche. On a certes une douche extérieure avec eau chaude chauffée électriquement en roulant, mais le réservoir ne fait en 2012 que 20 litres et comme on a prévu de prendre un camping, l’eau est restée froide. On fait donc une partie de la côte avec le but de prendre un des campings que j’avais repéré avant de partir. Le premier, le Camping Villaggio Orchidea à Grisolia Lido en Calabre, a bien ouvert mais il est trop près de la route bien passante à notre goût. En 2012, nous n’avons pas l’itinérance bon marché sur nos portables, on ne voit donc pas sur Google Maps que le camping est assez large et qu’il y a sans doutes des places loin de la route en hiver.
Le phare de Scario
Via Faro, Scario, Salerno, Campania, Italia.
Nous nous arrêtons quand même quelques fois comme à Scario pour le phare qui est cependant en rénovation. Actif depuis 1883.
La madone dans le port semble aussi servir d’amer.
La côte de Maratea
Sur la SS18 côtière, au nord de Maratea, Potenza, Basilicata, Italia.
Au nord de Matéra, la côte devient beaucoup plus raide. Nous sur la route SS18 côtière dans la région Basilicate.
Vue vers le nord.
Vue vers le sud.
Découverte d’une île en face de Praia a Mare
Praia a Mare, Cosenza, Calabria, Italia.
L’Île de Dino est un repère, nous y marquons une autre pause.
Les trulli en béton sont à l’abandon.
Son vélo bien rouillé est encore en fonction.
Étape brumeuse sur le Golfe de Tarente
Nous continuons donc jusqu’à Marina di Cetraro et avons déjà fait 100 kilomètres vers le sud. Mais là le Camping Lido dei Pini est fermé et tous les autres aussi. Là nous sommes embêtés car les campings théoriquement ouverts les plus proches sont à plus de 200 kilomètres et on veut une journée de repos après la nuit agitée par les vaches du Cap Palinuro. Comme nous nous trouvons à un endroit assez étroit de la pointe de la botte italienne, nous la traversons pour nous retrouver vers 14h sur les côtes ouest du Golfo di Taranto. Mais là règne le brouillard et il fait 11°C. Comparé à la côte ouest de Calabre, avec ses 20°C, c’est une catastrophe. On trouve certes des campings ouverts ici, mais dans ces conditions nous ne voulons pas rester, surtout qu’ils ne rouvrent qu’à 16 heures et qu’il n’y a pas grand chose à faire ici.
Près du Centro Vacanze Camping Thurium, sur la commune de Cantinella di Corigliano Calabro Cosenza, Calabria, Italia.
En matière de déchets, l’Italie reste un pays de développement. Il y a des déchets partout, sur tous les bords de route, sur toutes les plages, dans toutes les rivières incluant appareils électro-ménagers, bouteilles de verre et autres matières peut-être encore plus toxiques. Mais comme on voit sur la photo, ce n’est pas toujours la faute des habitants, les communes manquent aussi à faire la collecte des ordures. Ici, cela semble être systématique. Cette poubelle se trouve sur une route d’accès à un centre de vacances quatre étoiles (Camping Thurium). On verra encore pire en Sicile quelques années plus tard.
Vers la Côte Adriatique
Espérant que ce soit un effet de la Mer Ionienne sur le Golfo di Taranto, nous reprenons la route pour quelques heures de plus afin de rejoindre la côte de la Mer Adriatique à Monopoli. Cette fois-ci nous enclenchons notre chauffage d’eau électrique et prendrons une douche extérieure la nuit à 8°C.
Au sud de la ville de Monopoli se trouvent quelques portions de côtes rocheuses assez plates mais sans sable où le béton ne règne pas encore. Les noms sont un peu aléatoires, des panneaux nous indiquent que nous sommes au Lido Due Onde. Là, il y a quelques endroits pour se poser en camion directement au bord de la mer même si ce sont les mêmes sites recherchés par les italiens pour passer leurs rendez-vous plus ou moins amoureux dans leurs petites voitures (on trouve aussi des prostituées aux routes y menant). Il y a cependant la place pour tout le monde, comme il fait froid ils ne restent pas longtemps et avec le vent et le battement des vagues, on n’entend rien des autres. Comme les accès ne sont pas aménagés, les routes sont défoncées, boueuses ou inexistantes, l’approche de nuit est donc un peu problématique.
Contrada Santo Stefano, Monopoli, Bari, Puglia, Italia.
Cela nous fait découvrir une région nouvelle, mais nous ne savons pas si c’est vraiment une bonne décision. Au moins nous aurons un soleil timide le jours suivant.
Au fond la ville de Monopoli.
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