La journée avait bien commencée mais elle finit moins agréablement. Nicolas ne se sent pas bien et comme il faut aussi faire un peu de route, nous roulons alors qu’il fait très beau. On passe encore quelques temps à la plage très longue de Badesi et en fin d’après-midi nous rejoignons le camping Li Nibari au nord de Sorso dont la page web dit qu’il a ouvert toute l’année. Mais il a fermé et ce sur une côte sans bonnes autres places pour se poser.
On marque un petite pose à une formation de lave très caractéristique. Cet éléphant se trouve sur la SS134 entre Castelsardo et Sedini, juste après le croisement avec la SP90.
Castelsardo la bruyante
Dans le doute sur le lieu où on va atterrir, nous faisons les courses et le plein d’eau au cimetière de Sorso et repartons dans la direction est car c’est la seule où André avais repéré quelques sites possibles. Rejoindre la côte ouest aurait encore pris quelques heures de route et une arrivée dans la nuit.
On contourne Castelsardo et on passe dans le quartier résidentiel moderne Via Zirulia. La route se transforme en piste mais s’arrête assez vite. On voit encore les dernières maisons. Mais il commence à faire nuit, de plus on a une bonne vue sur le rocher de la ville.
Nous prenons même nos douches (extérieures) et une première petite Fiat vient faire un tour en laissant grincer les pneus. Nous mangeons tranquillement, une deuxième voiture passe. Nous nous couchons et d’autres passent. Les boules quiès n’aident pas, on s’endort en 15 minutes et à la 20ième minute une voiture passe. C’est un effet que nous rencontrons souvent en Italie hors saison, surtout lors des jours de fêtes de fin d’années. Apparemment. la jeunesse n’a rien à faire et s’amuse ainsi. Ce n’est pas de la mauvaise foi. Ces endroits se trouvent souvent à proximité de villes (bien qu’ici c’était juste un gros bourg), il y a de la place pour faire des dérapages en voiture ou en moto et ces traces se voient en général en arrivant.
À 2 h du matin, André en a marre, nous re-transformons notre trafic en voiture pour circuler et André file a fond la caisse (non sans me faire doubler pas d’autres) sur la voie rapide de la SP90 au site de Badesi où nous étions l’après-midi. On finit la nuit tranquille en nous n’entendront pas le pêcheur venu tôt le matin, il s’est garé loin tout en restant bien silencieux!
Réveil le matin aux Dunes de Badesi
Après cette nuit stressante, nous nous réveillons tard mais tranquillement au bout de la route manant à la grande plage de Badesi. Le ciel est légèrement couvert, mais il n’y aucun vent et ce sera la seule fois où nous prenons la peine de sortir les chaises et la table pour prendre le petit déjeuner dehors. Avec la journée précédente ce sera aussi les deux seules fois où nous mangeons dehors, le reste du temps il faisait trop froid et il y avait trop de vent.
Il faut quand même bien s’habiller fin décembre en Sardaigne pour manger ainsi dehors.
La Spiaggia di Badesi est énorme, c’est son attrait principal pour les touristes en espadrilles, mais on y trouve aussi, juste derrière, une sorte de désert exemplaire, avec toutes sortes de plantes devant se défendre contre le sable et le vent. Nous y faisons un tour en prenant garde d’abîmer le moins possible de plantes. L’accès n’était pas interdit mais il est évident qu’il ne faut pas passer comme un éléphant dans ce genre de zone écologique sensible.
Au fond Castelsardo.
Nous inspectons un peu les environs. Le bois du genévrier est l’ennemi des tronçonneuses de par sa dureté, et le bois de cœur est quasiment imputrescible.
Nous avons ramené les graines flottantes du lis maritime à la maison, mais nous n’avons pas réussi à les faire germer.
Le Lis maritime (Pancratium maritimum), également appelé lis de mer, ou lis des sables, est une plante vivace bulbeuse. La floraison s’étale de juillet à septembre. La plante a la particularité de pouvoir s’enterrer plus profondément afin d’éviter son déchaussement, ou bien d’allonger sa tige en cas de recouvrement trop important par le sable. (Source: Wikipédia)
No Comments