Cette cité mortuaire se range dans les nombreuses nécropoles sardes comme Coddu Vecchiu. Celle-ci est cependant une des dernières de cette longue époque du néolithique. Les grandes dalles manquent ici, mais on reconnaît assez bien l’organisation autour de la chambre centale.
Necropoli tardo neolitica di circoli dolmenici di Li muri
Nous sommes sur la commune d’Arzachena et près de Pirazzolu. L’entrée est payante et guidée en saison, en hiver elle est libre d’accès.
Cette tombe comporte une assez petite chambre funéraire rectangulaire, les autres cercles devaient supporter le tumulus manquant. Il reste quelques menhirs.
Comme d’habitude, nous achetons des produits locaux. Avec le pane carasau, nous tombons sur un pain assez spécial. Il est inutilisable pour le casse-croûte car il faut obligatoirement au moins une soupe avec. Autrement, ce millefeuille est beaucoup trop sec.
Le pane carasau est un pain typique sarde originaire de la Barbagia, connu aussi sous le nom de carta musica (papier à musique), pour sa finesse caractéristique. La préparation historique du carasau est un véritable rite qui demande la participation de trois personnes, qui reçoivent en échange de l’huile et du fromage ricotta. La pâte est travaillée et étirée en disques superposés séparés par un tissu en lin ou en laine. Dans le temps, il était cuit dans un four à bois avec du bois de chêne, et on commençait la cuisson à l’aube. Quand le disque de pâte commence à gonfler, on le retourne, et on y appuie délicatement une pelle en bois pour homogénéifier la forme et pour que le disque reste plat. Une fois défourné, le disque est dédoublé en deux feuilles avec un couteau. C’est à ce moment que doit avoir lieu la deuxième cuisson nécessaire au processus de « carasatura ». (Source: Wikipédia)
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