Vers midi se montre un peu de soleil et c’est le moment où nous rejoignons Bosa, une ville sympa à l’estuaire du Fiume Temo. Nous la voyons d’abord de la route, puis nous allons la voir de plus près.
Petite ville côtière, Bosa est une des capitales de la Sardaigne et conserve les traces de sa splendeur passée tout au long de ses rues principales et dans son centre historique, riche d’églises et de monuments. Une belle avenue, de petites places qui rappellent certains bourgs de la Romagne, et d’élégants édifices construits en pierre rose. Parmi les monuments à voir, le Château Malaspina (datant de 1112), le quartier médiéval de Sa Costa, les anciennes tanneries et la Tour de Bosa. Une trace écrite phénicienne, désormais perdue, qui peut être datée du 9e siècle av. J.-C., évoque un gentilé « Bs’n » pour ce toponyme, dont Ptolémée reparle ensuite sous le nom de Bosa. (Source: Wikipédia)
La ville de Bosa vue de la route
Sur les quais du Temo
Le quai sur le fleuve Temo est beau, mais c’est aussi une route pleine de circulation.
Située sur les bords d’un fleuve, le Temo, Bosa n’est pas éloignée de la côte ouest et de la Marina di Bosa. C’est un port qui comprend l’île Rossa, juste avant l’estuaire du fleuve.
Le soleil n’a fait qu’un court passage, sous les nuages même les couleurs les plus vives restent ternes.
Ce camion est sans doute utile en tout-terrain mais pas en Sardaigne où les chemins sont très étroits.
L’église San Pietro Extramuros
Un peu en dehors de la ville comme son nom l’indique, l’édifice religieux est malheureusement fermée comme beaucoup de monuments en Italie, surtout durant les fêtes.
L’église romane est reste sans modification majeure depuis sa construction au 11e siècle, uniquement la façade a été remaniée au 13e siècle.
Le style de l’architrave rappelle Byzance.
Le petit édicule sur les colonnes ophitiques au sommet du toit, est considérée comme la signature du maître Anselmo da Como, actif au 13e siècle.
Camping Nurapolis à Is Arenas
Les campings ouverts en hiver en Sardaigne sont une histoire de fous. C’est d’ailleurs pareil pour toute l’Italie. Il est compréhensible qu’il y en ai que très peu d’ouverts, mais pour les trouver c’est quasiment impossible et la logique économique derrière ce procédé est incompréhensible. Avant de partir, nous scrutons des listes de campings de Sardaigne quant à leurs dates d’ouverture. Nous en trouvons huit potentiellement ouverts d’après leur sites internet. Soit c’est marqué en clair (rare), soit la liste des prix s’étale sur toute l’année. Sur les six campings qu’on approche durant ces deux semaines et qui devraient avoir ouvert, deux sont fermés, deux sont ouverts mais nous refoulent car ils n’ont pas assez de clients, un est ouvert normalement et un autre est ouvert après avoir trouvé un numéro de téléphone et quelqu’un qui appelle pour arranger l’ouverture de la grille d’entrée (pas facile en pleine nuit au bout d’une piste cabossée). Et le plus embêtant dans tout ça: il est impossible de voir de la route si un camping est ouvert ou fermé. Même les très rares campings ouverts ne signalent en rien leur ouverture sur la route, tous ont des drapeaux fanés dehors. Parfois il y a même de la lumière, mais cela ne veut rien dire quant à l’ouverture.
Sur les deux campings finalement ouverts (Nurapolis à l’ouest, où nous sommes actuellement, commune de Is Arenas, sur la SS292, GPS 40.070091,8.484314; et Le Cernie à l’est, commune de Lotzorai, au nord de Tortoli, GPS 39.970575,9.684957) ont avec nous trois clients par nuit. Nurapolis a vraiment ouvert, l’entrée est gardiennée tous les jours, la douche correcte etc. Le Cernie est celui où il faut téléphoner et la douche ne vaut rien.
La forêt de pins fait une ombre inutile en hiver mais nous protège bien du vent qui souffle fort sur la côte. Le passage entre les arbres n’est pas très clair mais comme il n’y a personne, cela n’a pas d’importance. On prend une zone assez claire.
La météo ne s’est pas calmée durant la nuit. Les fenêtres de ciel bleu sont rarissimes, la mer reste en furie et le vent souffle encore.
No Comments