Leiknes
Leiknes, au nord de Bognes, au nord de la route E6, Nordland, Norge
Juste après le passage en ferry de Skarberget à Bognes, il faut tourner à droite. C’est une petite route et le panneau est bas et très petit. Nous l’avons raté en passant, mais nous ne regrettons pas d’être revenus. Le temps radieux rajoute beaucoup à notre bonheur.
La petite randonnée de quelques minutes mène vers les gravures pétroglyphes de Leiknes et elle permet d’avoir une bonne vue retour sur les grandes montagnes.
Au centre de la photo se trouve la petite avancée de terre dans la mer nommée Leiknes.
La surface lisse de la roche est polie par les glaciers. Les gravures ne sont que très finement martelés et on ne les voit presque pas sous un angle de vue normal. Il est mieux de les regarder à contre-jour avec un soleil bas, ainsi les gravures se détachent par des reflets différents du reste de la roche.
Il fait très froid, mais il n’y a presque pas de vent, c’est donc supportable. Nous sommes quand même cagoulés au maximum car la randonnée est courte et cela ne permet pas de nous réchauffer en marchant.
Nous revenons vers notre point de départ après 45 minutes environ.
Après le retour en bas, nous explorons un peu la côte de Leiknes. Au fond toujours les montagnes majestueuses que nous avons traversé en arrivant ici.
Les pointes montagneuses à l’est de l’embouchure du Tysfjord tournent tous au-dessus de 800 m.
Il a fait chaud la semaine précédente et les températures ont ensuite chutés d’un coup vers -10°C. Les touffes d’herbes dépassant la surface de la glace sont totalement sèches mais elles étaient entourés de l’eau du dégel. Avec le froid, cette eau a regelé d’un coop et forme une surface lisse et transparente.
Avec un peu d’élan, on peut y faire du patin à glace sans patins.
Au fond le massif du Valletinden.
Près d’un de ces abris, nous voyons des morues attachés au toit pour sécher. Nous nous en approchons et nous découvrons alors sur l’autre côté un marin qui en prépare des nouvelles. On leur coupe la tête, on les vide et on les accroche par un trou dans la nageoire caudale. Le séchage se fait surtout par l’air sec hivernal, moins par le soleil.
Nous demandons pour acheter une morue séchée fraîche, mais on nous dit qu’elles ne sont pas encore prêtes et qu’elles doivent encore sécher quelques semaines.
Après nous avoir dégourdi les jambes pendant près d’une heure, nous reprenons la route vers 16 heures, le soleil est déjà bas, mais nous avons un plan pour passer la nuit et il n’est qu’à une heure de route. Ce sera le site le plus beau du voyage et un des sites les plus merveilleux de toute notre vie de voyageurs.
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