Le phare de Lista
Lista Fyr est un autre phare célèbre de la côte sud de Norvège. Mais il ne nous fascine pas du tout comme le plus petit phare de Lindesnes. Est-ce dû au plat pays où il se trouve, au temps gris, à la couleur terne de la tour? Bref, on paye l’entrée pour ne pas voir grand chose, toute la grande presqu’île est plate et il faudrait une très bonne météo pour voir du relief un peu plus escarpé plus à l’est ou au nord-est.
La tour en granite est haute de 34 mètres. Les phares en pierre sont rares en Norvège, surtout avec cette hauteur. C’est dû au pays très plat ici. Il date de 1833. Entre 1854 et 1874 il y avait 3 tours similaires ici pour éviter la confusion avec d’autres phares car il n’y avait pas encore de feux clignotants et/ou des lentilles rotatives. Le socle de la lentille porte la date 1872 et le texte en français « 2eme ordre à feu scintillant ». Ce feu devait porter jusqu’à 40 kilomètres à l’origine.
Le crépi et la peinture sont rongés par l’humidité et ceci forme un motif répété étrange sur les murs. En tout cas cela fait un effet délaissé.
Vue en direction nord-ouest. La baie entre le cap Skarvodden et le cap Steinodden s’appelle Sævika.
On voit à droite sur la photo en bas la base de l’une des trois tours de l’époque entre 1854 et 1874.
Il y a quelques pièces exposées dans les anciennes maisons de gardiens, mais ce n’est pas très bien expliqué
À la base du phare se trouvent des restes de galeries et de socles de canon du Mur de l’Atlantique des allemands nazis (Atlanterhavsvollen en norvégien).
Ils ne sentaient pas très bon
Les gravures rupestres de Penne
Ces gravures sont dans un style identique que celles de Tanum en Suède. Elles montrent surtout des longs bateaux. On n’a pas trouvé d’autres gravures que celles sur ce rocher. La route pour les rejoindre est ici non couverte, mais en bon état.
Le reste de la journée est constitué de route. On fait deux pauses près de deux lacs.
Les lacs Rudjordsvannet et Langevatnet
Nous cassons la croûte au lac Rudjordsvannet, dans le Trafic bien sûr.
Le lac Langevatnet serait paisible si la route 44 ne passait pas sur son bord sud. Il y a peu de zones faciles d’accès en face.
Vue en direction ouest.
La route sous la pluie
Le paysage après le Langevatnet, surtout après Åna-Sira ou la route passe dans les monticules granitiques est très beau, mais il n’arrêtait pas de pleuvoir. Comme nous l’avions fait en Islande en 2009, nous avons décidé de ne pas nous arrêter quand la météo est mauvaise et de passer plus de temps là où il fait beau, peu importe si on loupe des sites importants ainsi. Autant revenir.
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