Le géant norvégien du pétrole est la société Statoil. Elle est majoritairement aux mains de l’état (le nom d’origine était « den norske stats oljeselskap », la version courte actuelle signifie « pétrole de l’état »). Cette société s’offre en 1999 un musée dans la ville la plus tournée vers l’exploitation offshore du pétrole dans la Mer du Nord. Il est inutile de préciser que le musée est un temple de la propagande en faveur des ces énergies non-renouvelables et responsables d’énormes dommages environnementaux, aussi en Norvège.
Le tricône de la société Varel pèse 1700kg et creuse avec 90cm de diamètre. Il a été utilisé durant sur la plateforme foreuse Deepsea Bergen durant les années 1990.
On montre ainsi des textes qui ignorent complètement les causes du réchauffement climatique et des graphiques tendancieux. Ainsi on en trouve un qui affiche une évolution grandissante pour tous les types d’énergie de 1980 avec une projection jusqu’à 2030, y compris pour le pétrole, le gaz et le charbon. Tous les types semblent croître de manière similaire et continuelle, sauf les énergies renouvelables autres que la biomasse. On donne comme source la IEA (Agence internationale de l’énergie), qui est un consortium de producteurs de pétrole, de gaz et de charbon. Surprise!
Bien sûr on montre et explique aussi beaucoup d’innovations techniques dont les norvégiens ont raison d’être fiers. Cependant, beaucoup de ces techniques n’auront plus d’utilité pratique dès que les réserves de pétrole et de gaz seront épuisés: le plateau continental norvégien contient 0.6% des réserves de pétrole mondiales et 1.6% des réserves de gaz alors que la Norvège est le cinquième exportateur mondial de pétole et le troisième de gaz. La Norvège exploite donc ses réserves plus vite que les autres. Mais la Norvège investit les revenus du pétrole dans un fonds national (environ 900 milliards de dollars), dont les revenu directs dépassent désormais les revenus de ventes d’hydrocarbures, bien que l’on n’investisse que dans des sociétés éthiquement correctes.
Il y a beaucoup de modèles assez précis dans le musée.
En bas un modèle historique du début des années 1980 où les programmes DAO n’était pas encore assez évolués pour dessiner en 3D des structures si complexes incluant flux, températures et risques. C’est d’après ces modèles que l’on faisait construire les parties pour la plateforme finale.
L’industrie pétrolière et gazière utilise des petits sous-marins habités sur les champs d’exploitation. Leurs tâches incluent l’observation et la collecte de mesures, le sauvetage sur place, l’aide à la pose de câbles et de tuyaux, le déploiement de plongeurs et l’inspection des infrastructures sous-marines. S’il n’existe pour l’instant qu’une petite flotte de ces sous-marins en opération dans la mer du Nord, de nouvelles unités davantage spécialisées sont en construction.
Totalement fermées, disposées sur une rampe à 45° par rapport à l’horizontale, les capsules Whittaker permettent d’évacuer en sécurité du personnel même par mer couverte de pétrole en feu. L’embarcation peut s’éloigner rapidement du navire. Chaque membre d’équipage est assis sur un siège muni de harnais de sécurité. Elles font malgré tout courir le risque de blessures à l’équipage en raison de la forte décélération à l’entrée dans l’eau. 28 personnes peuvent ainsi être secourues.
La colonne centrale comporte les commandes du moteur, les prises d’air et l’échappement des gaz moteur. Cette nacelle de Survival Systems International est munie d’un moteur et d’une radio VHF.
Les instruments de cet ancien poste de commande sont dénommés en anglais et en français.
Vue des tours du Musée norvégien du pétrole imitant une plateforme pétrolière vers le nord. Trois îles se trouvent sur cette axe de navigation, de gauche à droite (et de loin à près): Tjuholen (avec phare), Majoren, Plentingen.
No Comments