Les maisons sous roche de Hellern
Il s’agit des dernières maisons restantes d’un village qui était placé sous un grand surplomb rocheux du Børildsknuten. Les maisons ont des toits mais ne sont pas couverts car il ne pleut pas dessus. On voit des fondements d’une multitude d’autres maisons, il y en avait donc beaucoup plus avant. Aujourd’hui l’endroit ombragé est délaissée, il y a une centrale hydraulique et de l’activité marine dans le Jøssingfjord, mais personne ne semble plus habiter cette vallée exsangue. La visite du site et des maisons est libre et gratuite.
La vallée de Hellern n’est pas bien longue. Elle se termine tout aussi vite dans le Jøssingfjord de l’autre côté.
Au fond en haut la montagne Hedlersfjellet.
Rando tardive vers e phare Eigerøy Fyr
En Norvège, il faut prendre la météo comme elle vient. S’il fait beau à un moment où il faudrait chercher une place pour passer la nuit et manger, il faut repousser ces besoins secondaires et entamer la visite sans tarder. C’est ce que nous faisons maintenant.
Le phare d’Eigerøy se trouve sur la côte sud-ouest de Norvège sur une île près d’Egersund. On peut rouler en voiture jusqu’aux huttes de Renna (parking). Par la suite il faut marcher à pied environ 45min pour rejoindre le phare dans son paysage d’anorthosite. C’est une lave solidifiée il y a 930 millions d’années à 20 kilomètres de profondeur.
La zone d’Eigerøy est un ensemble d’îles séparés par des canaux et baies peu larges et peu profonds comme Leirbotnen.
Les animaux semblent fatigués par le vent.
Nous sommes encore en pleine forme, surtout que le chemin est en descente vers le phare.
Le cap est parsemé de ruines. Ici, il s’agit sans doute d’une maison technique en rapport avec le phare d’Eigerøy plus loin ou d’un reste de la seconde guerre mondiale (Mur de l’Atlantique) reconverti. Ici se termine la piste et un chemin aménagé continue jusqu’au phare.
Après quelques montées et descentes sur le chemin d’accès, on a cette vue sur le phare et il ne faut plus que descendre.
À gauche la sortie du Modbrødvågen par l’étroit à la hauteur des îles Feberholmen et Litlagapet.
Ce phare a été construit en 1854, c’est le plus vieux phare en fonte de Norvège. Il est haut de 33 mètres. La lumière de ce phare est une des plus fortes d’Europe.
Le bloc technique et ce qui ressemble à une maison de gardien ne sont pas des beautés.
La marée est haute. Mais mous n’avons pas les cannes à pêche sur nous.
Le ciel se couvre et il commence à faire frais.
La Plage de Brusanden à Ogna
Après la visite du phare d’Eigerøy dans la soirée, il nous faut trouver une place pour passer la nuit. Nous sommes au sud de Stavanger et la zone n’est pas propice aux sites sympas et tranquilles, cela vaut aussi pour les campings. Il y a des belles plages au bord de la route et puis c’est tout. On prend le seul camping de la région qui est à l’abri de la route et avec accès à la plage à Ogna. Mais ce sera décevant: peu de place, obligé à se ranger côte à côte avec les gros camping-cars sur une grande surface de gravier, notre fils Nicolas doit poser sa tente loin de là sur un bout de gazon précis alors qu’il y aurait de la place plus près et c’est un des campings les plus chers de toutes ces vacances. Bref, ce type de camping n’est pas notre truc. Point positif cependant: l’accueil avait ouvert tard après 21 heures.
On va passe vite à la plage le matin car un rayon lumineux du soleil se fraye un chemin par les nuages. Ce serait idéal pour prendre un bain, si seulement la températures et le vent étaient plus cléments.
Vue en direction nord-ouest.
Vue de Brusanden en direction sud-est. Au bout sud les rochers d’Ognaholman.
Phare de Kvassheim
Arrêt pour voir un autre phare, plus petit, de cette côte plate au sud de Stavanger. Il est trapu, intégré à la maison de gardien. Cet ensemble est désactivé depuis 1990 et un nouveau phare très simple se trouve tout près au port.
Ce phare date de 1912.
La maison abritant la corne de brume est presque plus grande que le phare. La vitre panoramique est en tout cas impressionnante.
Le feu sur un îlot plat devant Kvalbein.
Le cimetière marin de Varhaug
Le cimetière trop grand pour les quelques tombes des fermes des environs est en bordure de la mer et doté d’une petite chapelle en bois.
Le cimetière ne présente pas beaucoup de tombes visibles mais il existe depuis le moyen-âge. Les 389 victimes du naufrage du «Ingermanland» (en russe «Ингерманланд») lors de son voyage inaugural en 1842 sont enterrés ici.
Les bancs sont placés à l’abri du vent prépondérant.
La chapelle de Varhaug date de 1951, elle fait 15m² et a 14 chaises paillées. Elle est utilisé pour des mariages.
Les tombes du même style sur ce cimetière datent toutes d’avant 1900. Sur la branche supérieure de la croix se trouve un sigle illisible et un symbole de mains serrés.
La plage à droite plaque est en forme d’écusson. Elle porte le nom de Rasmusen Nor, mort en 1899.
Les gens enterrés ici portent les noms de leur terre: Gausland, Rosseland, Varhaug etc.
Le phare Obrestad Fyr
Nous nous arrêtons à un autre phare de la côte au sud de Stavanger, comme beaucoup d’autres, il est en phase de rénovation. La lanterne est au moins visible.
Le phare d’Obrestad date de 1873, la maison de gardien date de 1905 et la forme actuelle date de 1950. Il sert aussi de feu de direction avec le phare de Håtangen. Comme les feux à proximité, il se trouve à une dizaine de mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui le place à 39 mètres.
Vue vers le nord à partir du phare d’Obrestad.
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