Après une nuit passé au camping les Rives de l’Agay, nous entreprenons ce dernier tour de randonnée dans la région. Il fait de nouveau très chaud et ce le 1er novembre!
Ce tour est décrit plus en détail avec des photos plus explicatives sous Tour du Cap du Dramont, un cap facile de l’Estérel.
Vue vers la partie central du Massif de l’Estérel, dont le Cap Dramont fait géologiquement partie. La rhyolite est une roche magmatique volcanique de couleur assez claire: ici rosée. C’est une roche à structure microlitique présentant des minéraux visibles à l’œil nu: quartz, feldspaths et biotite. La rhyolite provient du refroidissement d’un magma de composition rhyolitique, riche en silice SiO2, comme le granite. Source: Wikipédia
Ici, les rochers ne sont pas si raides que sur les pointes principales du Cap Dramont. On marche ici aisément en bordure de la végétation.
L’endroit est difficilement accessible à pied. On peut imaginer que sous la mer, les formes escarpées continuent de plus belle.
On ne peut pas vraiment se perdre au Cap Dramont, mais les indications sur place sont contradictoires et il y a beaucoup de sentiers parallèles, parfois tous balisés. Le cap ayant une position stratégique, il a été muni de fortifications plusieurs fois.
Le chemin monte progressivement car la côte devient plus escarpée vers le sud. On avance dans un environnement naturel assez bien préservé. Bien que le sémaphore se trouve au point le plus haut, il n’est pas utile de s’y rendre. La construction et la végétation obstruent la vue. Le sommet avec l’antenne est beaucoup plus dégagé.
Bien que se trouvant presque au niveau de la mer, ces arbouses ne sont pas mûres début novembre.
Le phare d’Agay ou phare de la Baumette est bâti sur la pointe des Baumettes. C’est une tour carrée avec un corps de logis en pierre de taille des carrières de Touris (La Valette) et briques des dépôts de Sainte-Maxime ou de l’usine de Saint-Henri à Marseille. Un premier projet conçu en 1881 prévoyait la construction d’une tour cylindrique sur la maçonnerie existante de la batterie de la Baumette. Le phare est automatisé et télécontrôlé par la station de Porquerolles. Source: Wikipéida
En bas devant la plage de Camp Long et la côte moins escarpée à droite. Au fond à gauche le mont Vinaigre, puis à droite Agay, le long dos rocheux du Rastel d’Agay. Tout au fond au centre le Pic de l’Ours avec l’antenne et à droite les Pics du Cap Roux et Anthéor devant.
Vue vers les rochers emblématiques du Massif de l’Esterel. Devant les villas d’Anthéor.
Petite plage sympa au sud de la bien plus grade Plage d’Agay.
Ici encore des constructions privés bien trop près du rivage. Les mairies devraient avoir le courage de rétablir de manière rétroactive la loi littoral.
Une des grandes entailles dans le Cap du Dramont. L’érosion travaille constamment sur les caps exposés.
La lave s’est déposée avec des fissures qui ont été remplis de cristaux.
La taille de la partie ocre fait environ 30 fois 15 centimètres.
Cet îlot rocheux privé, composé de rochers roux, est surmonté d’une tour à l’allure médiévale dont on dit qu’elle aurait inspiré Hergé pour l’album de Tintin L’Île Noire. En 1897, l’État met en vente aux enchères le rocher appelé l’île d’Or. Léon Sergent, architecte raphaëlois, en fait l’acquisition pour 280 francs. En 1905, au cours d’une partie de cartes arrosée, le rocher revint au médecin Auguste Lutaud qui entreprend au début du 20e siècle l’édification d’une tour de type sarrasin de 18 mètres de haut qui est achevée en 1912. Satisfait du résultat, il s’autoproclame en 1913 Auguste Ier, roi de l’île d’Or et organise une fête fastueuse. Des timbres et des pièces de monnaie sont créés figurant l’Île d’Or. Source: Wikipédia
Il fait chaud dehors mais pas trop dans l’eau.
Route de l’Adret au-dessus d’Èze
La dernière soirée dans la régions, nous nous rapprochons de l’extrême sud-est pour avoir moins de chemin à faire le jour suivant pour le retour à la maison. Nous partons de l’Estérel sous un soleil radieux, mais vers Nice l’effet nébuleux des Alpes Maritimes se fait sentir: la brume monte de la mer et forme une épaisse couche de nuages vers 600 mètres d’altitude. Notre montée (avec grands détours) au Fort de la Revère est donc parfaitement inutile, ce n’est qu’en descendant que l’on voit un peu.
Vues vers la mer, avec une forte couche de de brume. Au centre de la photo en bas: l’observatoire du Mont Gros.
Fonbonne
Comme à l’aller, nous passons la nuit à Fonbonne au-dessus de Monaco. Nous ne savons pas encore que c’est notre dernière fois ici car le site est renaturé sauvagement pour interdire les arrêts sous les yeux des éléphants de Stéphanie Grimaldi
No Comments