Nous explorons aujourd’hui Antibes et son cap. Nous sous-estimons cependant quelque peu les distances par routes sans grand intérêt entre le phare et la plage de la Garoupe d’une part et la Villa Eilenroc et le Jardin Thuret d’autre part. Il est impossible de relier ces points hors routes et circulation. Le tour est décrit en détail et avec carte sous le grand tour du Cap d’Antibes. Nous nous garons au Port Vauban et le tarif y est très cher. Hors saison, il n’est pas du tout problématique de se garer gratuitement à partir du Port de la Salis.
Le Port Vauban d’Antibes
Le Fort Carré est un installation militaire construite sous le règne d’Henri II au 16e siècle. Le fort se situe sur la presqu’île Saint-Roch à Antibes, au bord de la route du bord de mer et est construit sur un rocher s’élevant à 26 mètres au-dessus de la mer. Source: Wikipédia
Il y a à Antibes beaucoup de bateaux et de yachts de toutes tailles.
Le phare dans le Port Vauban est construit en 1834, mais sa lanterne a été enlevé. Une lumière brille cependant d’un trépied placé en haut de la tour. Au fond le yacht Dilbar. Construit en 2016 et long de 156 mètres, il appartient à l’oligarque russe Alicher Ousmanov qui est gérant, entre autre d’une branche de la société pétrolière russe Gazprom. Le prix du navire est estimé à 600 millions d’euros. Un des plus beaux exemples des absurdités sortant de la combinaison de dictature et de capitalisme.
À gauche les stands des pêcheurs vendant leur pêche locale.
Au début, on passe faire les courses au marché d’Antibes et on monte vers le phare de la Garoupe. Ce n’est qu’après que nous entamons enfin la partie sauvage du cap. Contrairement à d’autres caps, la partie est (Cap Gros) est sud (Croé) est un vaste domaine avec un mur d’enceinte de pierres calcaire uniforme. Jusqu’au Cap Gros on trouve régulièrement des points d’eau potable. Après le contournement de la Villa Eilenroc nous rejoignons le Jardin Thuret puis le Port Vauban, ce qui rend ce tour assez long.
La halle du marché d’Antibes
On voit l’accès nord à la halle du marché provençal d’Antibes. La halle est fonctionnelle, la beauté vient des produits mis en vente.
Jean Étienne Vachier dit Championnet, né le 14 avril 1762 à Alixan, près de Valence, mort le 9 janvier 1800 à Antibes était un général de division de la Révolution française.
Nous sommes un jour de semaine fin novembre, le marché n’est pas plein. Mais on trouve tout ce qu’il faut. Les magasins sur la face ouest de la halle marchande sont plus ou moins intégrés à la halle. La halle présente des entrés sur trois côtés. Elle est plus étroite sur le côté sud.
Le front de mer oriental d’Antibes
On peut monter sur une partie des remparts inchangés depuis Vauban.
Ce bassin se situe entre le Quai Bir Hakeim et le Quai Rambaud.
Une plage de sable à l’est sous les remparts d’Antibes.
En bas au premier plan la Plage de la Gravette.
Après avoir contourné le bastion abritant aujourd’hui le musée archéologique, nous revenons sur la côte et longerons la Plage du Ponteil, la Plage de l’Ilette et la Plage de la Salis.
Le Boulevard Maréchal Leclerc est entouré d’immeubles peu charmants des années 1970.
Une des plages au sud du centre-ville. Au fond à droite St.-Laurent-du-Var.
Les gens sont en maillot de bain comme en été. Au fond la vieille-ville d’Antibes.
La table date de 1924 et comporte quelques erreurs géographiques. Le texte de la plaque commémorative:
Syndicat d’initiative d’Antibes. Cette table d’orientation a été inaugurée le 26 avril 1924 sous la présidence de monsieur Ballif, président d’honneur du Touring Club de France et de monsieur R?????d, président du Syndicat d’initiative d’Antibes. Elle est placée sous la sauvegarde du public. Guy de Maupassant a dit: « Je n’ai vu de plus surprenant qu’Antibes debout sur les Alpes au soleil couchant ».
La dernière partie du chemin de croix est pavé mais casse-gueule.
L’Église Notre-Dame de la Garoupe présente deux nefs inégales du 13e et du 17e siècle. La nef de droite, comporte la statue de Notre-Dame de la Garde. On y trouve plus de 300 ex-voto sous formes de plaques aux murs et objets, principalement des bateaux, accrochés au plafond.
La scène de la fresque de Jacques-Henri Clergues représente à gauche l’escale du pape Grégoire XI à Antibes. À gauche une scène de 1520: René de Savoie remet une bourse d’or au gardiens des Cordeliers pour leur permettre d’agrandir la chapelle de la Garoupe.
La nef de gauche, comporte la statue de Notre-Dame de Bon-Port entouré de scènes maritimes: timonier, pêcheurs au filet, cabestan, guetteur. En bas se trouvent des personnages historiques. Cette chapelle est entouré de nombreux ex-voto contrairement à celle de droite.
Au sommet du plateau de la Garoupe se dresse le phare qui culmine à 103 mètres d’altitude. La hauteur de l’édifice est de 29 mètres. C’est l’un des phares les plus puissants de la côte méditerranéenne, avec une intensité lumineuse de 2.3 millions de candelas. La reconstruction du phare a été achevée en 1948, l’édifice original construit dans les années 1830 ayant été détruit par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale au mois août 1944. La lentille de Fresnel est cachée par des rideaux durant la journée. Source: Wikipédia
En descendant du phare, il reste un peu de verdure avant de se retrouver parmi des villas dotés de caméras et de radars. Le quartier au sud du phare de la Garoupe est composé de villas luxurieuses et de larges avenues vides. Pendant longtemps, on ne peut pas approcher la mer.
La côte est dans la brume, mais sur le Cap d’Antibes il y a du soleil.
On construit trop près de l’eau, comme souvent ici. En haut le Phare de la Garoupe et le sémaphore.
Cette pointe plate devant est facilement accessible à pied. Ici commence le sentier du littoral contournant le Cap Gros.
Vue retour par dessus la Baie de la Garoupe.
Ce portail est fermé par grosse mer et vents violents car il n’y a pas moyen de sortir du sentier par l’intérieur des terres jusqu’à après le Château de Croé.
Le sentier est extrêmement bien aménagé ici.
La côte calcaire est plate mais très escarpée. Il n’y a pas de points de baignade faciles ici.
La mer peut être sauvage ici.
Sans le sentier aménagé, certains passages ne seraient pas possibles à cause du mur des propriétés privées.
On a mis beaucoup d’argent dans se sentier (inox et alu), parfois c’est même exagéré.
La mer reste agité.
Le domaine du Cap Gros et du château de Croé est complètement surveillé et barricadé.
L’argent investi ici aurait pu servir à étendre le sentier autour de la Pointe de l’Îlette. On monte et on descend sans cesse. Il n’y quasiment pas d’ombre sur tout le parcours du sentier du littoral.
Après le Château de la Croé la côte redevient moins raide et le sentier plus naturel. Devant une plateforme. À sa hauteur on peut quitter la côte entre la Villa Eilenroc et le Château de la Croé sur un des seuls passages publics du cap.
On peut ensuite rester sur la côte ou prendre un sentier sous les arbres pour avancer en direction de l’Anse de l’Argent Faux.
Ensuite, la côte est est de nouveau plus raide, mais le sentier du littoral passe jusqu’à la Baie des Milliardaires au fond à droite. Il y a sur cette portion du Sentier de Tire-Poil plusieurs anciennes portes qui sont cependant constamment ouvertes.
On a des allures de la Côte Bleue ici. Dans cette baie se trouvent des restes d’installations qui ressemblent à une partie anciennement privée de la côte.
La Villa Eilenroc est une demeure française d’exception de style néoclassique située au milieu d’un parc de onze hectares, en bordure de mer, au cap d’Antibes sur la Côte d’Azur. Cette demeure historique et prestigieuse est l’une des villas célèbres de la Côte d’Azur ouvertes au public.
Alors que la haute société européenne passe l’hiver sur la Riviera méditerranéenne, le riche hollandais ex-gouverneur des Indes néerlandaises Hugh-Hope Loudon fait construire cette luxueuse résidence par l’architecte Charles Garnier entre 1860 et 1867. Il la baptise «Eilenroc», anagramme de Cornélie, le prénom de son épouse. En 1873, la propriété est vendue au riche écossais James Wyllie qui fait aménager le parc par des jardiniers aussi célèbres que Ringuisen. À son décès en 1908, le domaine est vendu à Sir Coleridge Kennard puis au couple Sudreau suivi par le couple américain Louis Dudley et Helene Beaumont en 1927. En 1982, Madame Helene Beaumont (1895-1988) lègue sa propriété à la ville d’Antibes sous condition de créer une Fondation Beaumont destinée à gérer et exploiter ce patrimoine et d’ouvrir le parc au public avec oliveraie et roseraie de 1000 plants. Source: Wikipédia
Le sentier du littoral ne parcourt le Cap d’Antibes qu’à l’est de la Plage de la Baie des Milliardaires.
Il n’y a pas de sentier du littoral continue sur la portion de côte visible entre la Baie des Milliardaires et la Pointe de l’Îlette.
Pour rejoindre le Jardin Thuret, la route du Chemin des Nielles est moins soumise à la circulation automobile que le Boulevard Francis Meilland. Le chemin reste monotone, mais on voit ici qu’il y a aussi des maisons normales sur le Cap d’Antibes et aussi des parcelles d’agriculture.
Le Jardin Thuret
La création du Jardin botanique de la Villa Thuret, à Antibes, remonte à 1858. Crée par le botaniste Gustave Adolphe Thuret, il devient établissement d’État en 1875. Le jardin est ouvert gratuitement au public. Bien sûr il y a moins à voir en automne, la saison végétale la moins productive en zone méditerranéenne. Seul le gazon a repris ici.
L’eucalyptus est une plante non-méditerranéen mais très présente ici. Elle empêche d’autres plantes de pousser.
Le soleil brille sur Antibes alors que l’arrière-pays est dans les nuages.
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