Nous logeons dans un gîte sur la commune de Vieux-Habitants, c’est au nord de la capitale administrative de Basse-Terre. La ville est vite visitée, son marché vaut vraiment le détour (sauf le lundi) et il y a ici quelques grands supermarchés pour les Européens perdus entre boucheries, poissonneries de rue, marchés et autres stands aux heures d’ouverture plus qu’aléatoires. On peut conseiller le Hyper Casino, qui a aussi un banc de poissons locaux et d’autres produits antillais.
Le problème avec tous les stands de rue et les marchés est que l’on ne sait jamais quand ils ont ouvert. Souvent c’est le matin (mais que faire du poisson toute la journée si on ne rentre que le soir?), souvent c’est au gré de la volonté des vendeurs et de la marchandise. Après quelques jours, on y voit plus clair et il est possible de trouver pain, fruits et légumes à toute heure. Mais on n’avait pas de chance avec le poisson frais local en dehors de Pointe-à-Pitre. Pareil pour les poulets sur les barbecues qui sont chauffés tous les après-midi. Soit ce n’est pas encore prêt, soit ils sont réservés par des clients habitués.
Le centre de Basse-Terre
Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne
À partir des années 1920, on construit en béton armé pour ne plus autant souffrir des cyclones. On peut donc aussi trouver des maisons en ruine en béton qui ont près de 100 ans.

Ancien Comptoir des Corsaires dans une maison béton armé à Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff

Immeubles en béton armé à Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff

Immeubles en béton armé et à plusieurs étages à Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff
Dans les villes, les immeubles publics sont souvent marqués abri sûr ou dangereux en cas de cyclone. En ce qui concerne cette école maternelle, il faudrait que la grille soit ouverte dans le cas échéant.

Abri sûr en cas de cyclone dans l’école maternelle Laure Abel. Photo © André M. Winter

Bananes et fleur stérile de bananier. Photo © Alex Medwedeff

Fleur de Heliconia. Photo © Alex Medwedeff
L’hôtel de ville date de 1889.

Façade principale de l’hôtel de ville de Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff

Une femme créole passe devant une porte latérale de la mairie de Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff
On n’hésite pas en Guadeloupe de construire des routes et des rues très raides, il n’y a pas de verre-glas dans les Antilles. Elles sont souvent bétonnées quand elles deviennent trop raides. La première vitesse est vraiment souvent utilisée.

Rue raide à Basse Terre. Photo © Alex Medwedeff

Couturière Crazy Horse. Photo © Alex Medwedeff
Le Boulevard du Général de Gaulle longe le bord de mer.

Bord de mer à Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff
On trouve encore des vieilles maison en bois dans le centre-ville, mais elles ont tendance à disparaître. Celles-ci sont encore habitées.

Case créole en bois et bateau de pêche devant. Photo © Alex Medwedeff

Maison créole en bois dans la ville de Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff
Ces vieilles maison en bois sont barricadées, elles servaient avant sans doute d’entrepôts.

Baraques dans le centre-ville de Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff

Baraque dans le centre-ville de Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff

Graffiti à Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff
Toute la maison fait la publicité pour le magasin.

Peinture murale de la mercerie Faloge an nou. Photo © Alex Medwedeff
La grotte artificielle avec un autel très kitsch se trouve dans le jardin de l’Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
La cathédrale a été édifiée en 1736.

Nef centrale de la Cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe de Basse-Terre. Photo © Alex Medwedeff
Montée au Fort Louis Delgrès
Rue du Gouverneur Aubert, Basse-Terre, Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne
Nous montons vers le Fort Louis Delgrès où nous nous abritons d’une courte pluie à l’entrée. On est lundi, le fort est fermé.

Portail principal du Fort Louis Delgrès. Photo © Alex Medwedeff
Il y a des restes de passages pluvieux, mais ils font des beaux effets.

Arc en ciel sur la Mer des Caraïbes. Photo © Alex Medwedeff
Manger local
Nous explorons les produits locaux, aussi les transformés. Comme chez nous, on n’est jamais sûr d’où les ingrédients proviennent vraiment.
Le seul chocolat local disponible en grandes surfaces vient de Martinique. Sur la tablette on met toujours en concordance la naissance du chocolat Elot avec le passage de la comète Halley en 1911. Le style de l’emballage date à la fois de ce temps et prend aussi quelques touches des années 1980.

Tablette de chocolat Elot. Photo © André M. Winter
Dans les années 1980-1990, on produisait effectivement des produits laitiers dans le domaine dite Comté de Lohéac (une ancienne habitation, reconvertie en sucrière mais démantelée depuis). Aujourd’hui ce n’est que le nom sur le pot d’une société enregistrée dans la zone industrielle de Baie Mahaut. Ce yaourt semble produit sur place avec des ingrédients locaux (fruits, sucre de canne, etc.), mais d’où vient le lait?

Pot de yaourt saveur piñacolada de Comté de Loheac. Photo © André M. Winter
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