Après un petit déjeuner au soleil, nous nous mettons en route. Il est incroyable avec quelle rapidité le temps change.
Nous entamons le retour avec le saut sur le continent. La journée est annoncée pluvieuse, donc parfaite pour la route. Donc pas de remords à ne pas avoir vu Taormina (et pas de regret de ne pas avoir dépensé les prix d’entrées fort chers). Notre but est d’avancer jusqu’à Tropea.
La traversée est courte et il est possible de rester dans le véhicule.
Vue retour vers la Sicile. Le pylône est le reste d’une ligne électrique qui traversait le détroit de de 1955 à 1994.
Le point de vue est en même temps une décharge. Les gens ne jettent plus des voitures et des frigos, mais tout le reste y passe.
Du même point de vue on voit vers l’est et la ville de Scilla. Sous le soleil, ce site donnerait un beau motif.
Nous passons juste après l’orage. L’observation du ciel ne laisse pas apparaître une éclaircie bientôt et nous avons encore de la route devant nous. Les étapes sont comptés, y compris ce jour nous en avons quatre pour remonter toute la botte italienne et retourner au Tyrol.
Plusieurs villes s’accrochent aux versants raides. Nous pouvons marquer des arrêts quand nous voulons car nous ne prenons pas l’autoroute tant qu’il fait jour. Pour rallier Tropea, il n’y a pas d’autoroute de toute manière.
Joppolo
Il pleut toute la journée depuis notre arrivée sur la terre ferme de Calabre. Nous sommes au sud de Tropea sur cette côte il n’y a pas de campings ouverts en hiver et peu d’emplacements tranquiles. Avant de partir j’avais repéré le Lungomare Joppolo, c’est un cul-de-sac fréquenté que par les joggeurs et quelques pécheurs tranquilles. On arrive dans la nuit, mais le matin suivant nous nous réveillons au soleil. C’était un peu prévu ainsi par les prévisions météo, autrement nous aurions continué plus loin vers le nord.
Après cette grande palace dallée, il n’y a plus qu’une côte rocheuse avec des plages de gros galets.
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