Les horaires ayant complètement changé, nous ne nous sommes pas du tout occupé de la route du navire et de ce que l’on pourrait voir comme côte et îles au début du trajet. En tout cas, après l’embarquement matinal à Gênes, on perd très vite la côte de vue. Le ferry file droit vers le sud et hormis quelques chaînes montagneuses diffuses en Toscane, rien n’est visible. Nous spéculons sur la route, mais nous savons d’ores et déjà que nous ne verrons rien des Îles Éoliennes parce que l’arrivée à Palerme est programmée peu après le lever du soleil.
En fin d’après-midi, une masse terrestre sombre apparaît en contre-jour sur notre droite. La hauteur des montagnes ne fait pas de doute, nous passons entre la Corse à droite et l’Île d’Elbe à gauche.
Avec le téléobjectif, on reconnaît le phare sur l’île et au fond le Sémaphore du Cap Corse.
Des nuages ombragent le fond. Les caps et montagnes restent à désigner.
Au loin à l’est, l’Apennin de Toscane apparaît enneigé.
Plus près, aussi à l’est mais encore devant nous, approche l’Île d’Elbe. Le Monte Capanne est le sommet culminant.
Nous n’avons pas le coucher du soleil sur la mer, parce que le sud de la Corse est dans le chemin. Mais ces lumières hivernales n’en sont pas moins belles.
Le soleil s’est définitivement couché derrière la Corse et nous avançons toujours à 25 nœuds constants sur une mer calme. Nous n’attendons pas la tombée de la nuit sur le pont parce qu’il fait assez frais. Nous mangeons un casse-croûte dans notre cabine et nous nous couchons tôt parce que dès le matin, il faudra être sur pied pour débarquer et visiter Palerme.
Arrivée au port de Palerme
Sur le pont, le jour se lève à peine.
Ce cap est au nord de Palerme.
Notre navire doit passer à gauche du cap rocheux au centre. Il s’agit du Monte Pellegrino.
Nous voilà dans le bon axe pour approcher le port, la manœuvre dure assez longtemps. Au fond la vue sur la crête montagneuse centrale de Sicile dont certains montagnes sont fraîchement enneigées.
La Cala est le vieux port de Palermo.
La sortie des cales du navire est assez rapide, mais l’arrivée en ville l’est encore plus. En même pas 60 mètres, on atterrit directement dans la circulation sicilienne.
No Comments