Nous levons avec le lever du soleil. Sur notre emplacement sous le Monte Cofano, nous sommes à l’abri du vent. Mais dès que nous sortons de la baie, en longeant la côte ouest en direction sud, nous le prenons de plein fouet. On tente de tenir debout comme on peut, le ciel est bleu mais il fait bien sûr froid. C’est visiblement le prix du soleil, quand il pleut partout ailleurs. Nous n’avons pas de plan précis pour la journée mis à part d’avancer le long de la côte contre le sens des aiguilles d’une montre. Mais il est vite certain que nous ne visitons pas le village d’Erice en haut de la colline derrière Trapani.
Nous commençons par une autre madrague. Celle-ci est transformée en hôtel et ne se visite pas, mais près du port gisent à ciel ouvert des bateaux en bois utilisé jadis pour la pêche au thon. Il pourrissent ici depuis environ l’an 2000. C’est triste, car dans les autres sites, ce sont justement ces bateaux qui manquent. Le seul avantage est la visite libre.
Proues d’anciennes barques de pêche au thon. Photo © Alex Medwedeff
Au fond le Monte Cofano.
Proues d’anciennes barques de pêche au thon. Photo © André M. Winter
On harponnait les thons rassemblés dans les madragues directement des barques.
Anciennes barques de pêche au thon. Photo © André M. Winter
Ancienne barque de pêche au thon éventrée. Photo © André M. Winter
Ossature d’une ancienne barque de pêche au thon. Photo © André M. Winter
Figure de proue d’une vieille barque de pêche au thon. Photo © André M. Winter
Après cette courte visite, nous retournons nous réchauffer dans le voiture. Nous devons juste traverser la ville de Trapani pour rejoindre le site suivant, mais nous nous perdons dans les sens uniques de la ville. On met bien du temps à en ressortir.
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