Ayant un faible pour la mer et la côte, nous restons près de celle-ci pour la suite du voyage. C’est une erreur, nous arrivons directement dans le centre grouillant de Trapani. La ville blanche vaut en principe la visite, mais pas quand les Siciliens font leurs achats de noël. Dans le bouchons, nous discutions et nous rayons définitivement Erice du programme, le site est quand même très exposé au vent.
Avec le détour par le centre-ville, nous avons au moins la vue distante ce cette île fortifiée.
Nous nous rendons sans trop d’espoir de voir quelque chose dans les salines, nous passons des moulins à vent qui servaient à faire monter l’eau dans les bassins d’évaporation et des flamants roses. Les oiseaux ne se laissent ni perturber par notre présence ni par le vent.
Nous nous arrêtons à un premier moulin au bord de la route. Tous les moulins historiques de Trapani sont de style arabe avec six pales en bois. Ils servent principalement au transvasement d’eau dans les bassins de salines à l’aide de vis d’Archimède.
En bas la la colline d’Erice à l’arrière des bassins des salines.
Historiquement, on couvrait les tas entièrement de tuiles ce qui permettait de continuer à sécher le sel durant le stockage.
Tous les moulins ne sont pas retapés, il y en sans doute trop.
Il Museo del Sale della Salina di Nubia
Enfin nous arrivons au le musée de la Salina di Nubia. Tout a l’air désert, mais ce n’est que le restaurant qui est fermé. Le musée est ouvert et un guide nous explique avec quelques autres visiteurs les pièces exposées dans la chambre sous le moulin. Il parle un anglais boiteux pour les néerlandais présents, son français n’est pourtant pas si mauvais.
Devant le restaurant fermé, derrière le musée le musée accessible par la gauche.
Ce moulin sur le toit d’une maison de la saline servait à casser les grands cristaux et à trier le sable du sel.
On a une bonne vue dans toutes les directions du haut du toit plat.
On exploite ici encore activement du sel. Au fond l’Île de Levanzo.
À l’avant des moulins ci-bas se trouvent des tas de sel extrait des bassins durant l’année 2017.
Au fond le moulin de type arabe du musée
Dans les années 1960, on remplaçait les moulins arabes qui avaient tenus plusieurs centaines d’années par des systèmes américains en acier qui rouillent très vite.
Il n’y a pas de camping ouvert sur la côte ouest. Les emplacements côtiers comme près de la Torre Nubia sont rares et le camion y balance fort sous le vent. Les prévisions météo annoncent un redoublement du vent, alors nous décidons de couper largement le Cap de Marsala. Les vins de Marsala sont disponibles dans toute l’île, donc il n’y a aucune nécessité de les acheter ici. En gros, nous filons après Trapani directement vers Sélinonte. Il n’y a pas de voies rapides ni d’autoroutes ici, donc cela dure une bonne part de l’après-midi.
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