Nous avons vu l’Etna de plusieurs côtés déjà, mais il faut aussi y monter. Du moins en voiture pour tâter un peu de poussière volcanique. On tâtera surtout dans le brouillard, sur le verglas et dans les giboulées de neige!
Zafferana Etnea
Le dépaysement est total en montant à la ville de Zafferana Etnea qui se trouve à 574 mètres d’altitude au-dessus des villes côtières. Il fait froid et il pleut, mais nous nous réchauffons avec la spécialité locale: une pizza plié, remplie de fromage local et le tout passé dans la friture. On est nourri pour trois jours ou mort d’office
Les maisons sont d’un style curieux.
Le centre Zafferana Etnea est couvert de nuages et en montant, nous nous approchons de plus en plus de la couverture nuageuse.
Point de vue sur la lave de 1992
Il est alors logique de se retrouver dans la brume au bout de la Strada Monte Pomiciaro. On pourrait aussi faire des belles randonnées ici, mais pas aujourd’hui.
Nous redescendons vers Zafferana Etnea pour remonter plus au nord-est vers un autre point de vue. Nous passons dans les coteaux viticoles de l’Etna.
Dans la zone de la lave de 1865
La Strada Regionale Mareneve mêne dans cette ancienne lave qui ne semble pas si âgée.
Comme par miracle, nous avons un court passage de soleil. Nous voyons aussi jusqu’au sommet pour une fraction de secondes.
Mais ce trou dans les nuages se referme vite et la couleur grises de nuages de neige se referme sur nous. Cela nous rappelle fort l’Islande.
Ces nuages créent un verticale tempête de neige et transforme un paysage lunaire à la base en zone apparemment sans aucune vie.
La neige légère danse par-dessus l’asphalte. Il n’est pas du tout problématique de rouler ici. Plus bas c’est toit autre chose, la neige fraîche sur la route chaude crée un pâte glissante où nos pneus hiver aident un peu. Mais nous savons que les autres voitures n’on que des pneus été et cela ne nous rassure pas.
En bas près de la mer, le soleil réapparaît. Nous retournons au Camping la Timpa pour notre dernière soirée sur la Sicile.
No Comments