Tropea est une ville sympa, vivante et un peu délabrée. Bondée d’estivants en saison, mais ce 31 décembre uniquement des locaux sortent faire des courses après les fêtes.
La ville bâtie en haut d’une falaise avec une presqu’île en face. Cela fait quelques années qu’Alex veut passer ici et son vœux s’est enfin réalisé. Bien sûr il serait mieux d’être là le soir puisque la côte est orientée vers l’ouest. Mais le voyageur n’a pas toujours le choix, la météo est aussi plus clémente le matin.
Nous nous garons sur une zone vague entre immeubles à l’ouest (mais en haut) de la ville. Nous descendons par un escalier vers la mer. On se rend alors vraiment compte de la verticalité de cette côte.
Nous avançons tout de suite vers le rocher isolé en bord de mer.
On inspecte le rocher d’abord par le bas. Un tunnel passe à travers, la brèche n’a pas l’air naturelle. On arrive à une petite plage, en hiver, la mer monte bien sûr plus haut.
Le rocher est érodé et forme plusieurs petits arcs naturels.
Sur les photos du retour, on voit que le passage vers la page est soit aquatique, soit ponctué d’escalade.
Lors de notre passage en hiver, le tunnel était moyennement barricadé.
En bas la vue vers l’ouest et sur la plage principale de Tropea lorsque quelques rayons lumineux percent les brumes matinales.
Sur le rocher Santa Maria dell’Isola se trouve une église et un escalier creusé dans la roche y monte. Mais à mi-chemin un grillage insurmontable interdit l’accès. Un panneau explique, que le site n’est ouvert hors saison que pour les mariages. On voit quand même assez bien des deux côtés de la falaise sous la ville. En bas la vue vers l’est.
Vue direct de la route vers le haut.
Le rocher a du soleil en premier.
Tropea est un site balnéaire, les plages sont multiples.
Nous montons par un autre escalier du port à l’est vers la ville.
L’accueil en arrivant dans la ville est un peu lugubre et ce n’est pas la faute aux fêtes et à la basse saison.
La cathédrale a des bases romanes datant du 12e siècle, mais les remaniements sont multiples.
Beaucoup de maisons sont grises et n’ont plus vus de peinture depuis une cinquantaine d’années. Devant les bars ouverts se trouve beaucoup de monde, enfin exclusivement des hommes. Ils discutent à l’italienne, c’est à dire surtout avec les mains, mais leur dialecte est incompréhensible pour nous.
Comme la ville est construite au bord de la falaise, certaines rues donnent directement sur l’abîme et forment ainsi des belvédères.
L’église catholique et toute croyance se base sur le surnaturel, des dieux invisibles est des directions données par un ciel infini. Mais ici, on surveille aussi l’église par un même moyen invisible. Apparemment il faut aussi l’afficher pour que tout le monde soit au courant.
En retournant au camion, nous entrons dans une boucherie pour compléter notre repas du réveillon de la Nouvelle-An. On fait sagement la queue comme tout le monde et nous discutions à basse voix du choix dans la vitrine. Les gens de la file et d’autres qui attendent sur le côté se rendent compte que nous ne sommes pas italiens et surtout pas des habitants de Calabre. On nous entoure, on nous conseille, tout le monde s’affaire pour nous. C’est très aimable, mais un peu inutile puisque il est très simple de montrer ce que l’on veut dans la vitrine.
Spiaggia Parghelia
Nous sortons un peu de la ville pour trouver un lieux plus sympa pour un pique-nique que le parking en ville. Un peu plus loin à l’est se trouve un escalier pour descendre à la plage. Comme elle est encore à l’ombre, nous cassons la croûte sur les marches de l’escalier. Après ce sera de la route le long de centaines de plages où nous ne pouvons pas nous arrêter, nous avons déjà accumulé pas mal de retard sur notre horaire pour rentrer.
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