Après la traversée du Nervion avec le transbordeur, nous roulons en direction du centre sur la rive nord. Nous cherchons un autre parking couvert et tombons plutôt par hasard dans celui du centre Zubiarte merkataritza-zentroa. En revenant, nous faisons les courses dans le supermarché de l’immeuble et ainsi nous nous épargnons une grande partie des frais de parking.
On est un peu loin du centre, mais très près du Guggenheim Bilbao Museoa. Quand nous y passons à l’aller, le ciel est encore couvert de brume et de nuages et les plaques de titanes aparaissent ternes et grises. En repassant au retour, on aura du soleil et elles brilleront tout autrement.

Pont Salbeko Zubia. Photo © Alex Medwedeff
Nus arrivons très vite dans les rues piétonnes en cherchant quelques points que nous avons repérées avant d’arriver.
La gare Bilbao-Abando
C’est la station terminus centrale de Bilbao, la halle est moderne, mais on a conservé un vitrail de 1948 aux allures socialistes des années 1920. Nous avions déjà remarqué au Portugal que les dictature de la péninsule ibérique ont sérieusement retardé les styles artistiques, comme toutes les formes de gouvernement non démocratiques.

Hall de la gare de Bilbao-Abando avec un vitrail de 1948. Photo © André M. Winter

Vitrail de la gare de Bilbao-Abando montrant des travailleurs. Photo © Alex Medwedeff

Hall de la gare de Bilbao-Abando avec portiques-oblitérateurs. Photo © Alex Medwedeff

Quais de la gare de Bilbao-Abando. Photo © Alex Medwedeff
La gare de Bilbao-Concordia
Juste accolé à la gare de Bilbao-Abando est celle de Bilbao-Concordia, c’est la gare terminus de la voie métrique (FEVE) circulant sur ca côte de Biscaye. La construction de la gare a été achevée en 1902 alors que la gare était déjà opérationnelle depuis 1898.

Façade sud-ouest de la gare de Bilbao-Concordia. Photo © André M. Winter

Gare de Bilbao-Concordia imbriquée entre des immeubles plus récents. Photo © André M. Winter
Ría de Blibao et le quartier de Solokoetxe
Les gares se trouvent sur une rive de la Ría de Blibao, qui est encore soumises au flux des marées ici.

Quai est de la Ría de Bilbao par marée basse. Photo © Alex Medwedeff

Vue vers le sud.

Décor de la porte de la bibliothèque centrale. Photo © Alex Medwedeff
L’immeuble aux ouvertures arrondies est la bibliothèque centrale.

Bidebarrieta Liburutegi Zentrala. Photo © André M. Winter

Façade de Bilbao avec balcons mixtes. Photo © Alex Medwedeff

Façade couverte avec fenêtres à guillotine. Photo © Alex Medwedeff

Académie de la langue basque. Photo © Alex Medwedeff

Bilboko itsasadarra. Photo © Alex Medwedeff
Abando, le centre de Bilbao
Le centre piéton est truffé de de bars et de tapaserias, les gens sont en terrasse et mangent debout s’il n’y a plus de place. On s’attablerait bien ici, mais nous avons réservé une table ailleurs.

Tabernas de la Ledesma Musikariaren Kalea. Photo © Alex Medwedeff

Façdes avec balcons couverts dans le centre de Bilbao. Photo © Alex Medwedeff
Ici aussi, les vérandas ferment les balcons, mais les façades ne sont pas complètement fermées.
« Ezina ekinez egina » est un proverbe basque signifant « L’impossible se réalise en commençant ».

Façades avec balcons normaux et balcons couverts dans le centre de Bilbao. Photo © Alex Medwedeff

Tour représentative de l’Edificio Artklass avec l’inscription Ezina Ekinez Eegina. Photo © Alex Medwedeff
Restaurant Porrue de Bilbao
Nous remontons vers le nord et nous cherchons une adresse dans une rue asset bruyante (Alameda de Recalde). Nous entrons dans un établissement moderne, mais sans aucune fenêtre. Alex avait choisi ce restaurant sur recommandation parce que l’on y sert des spécialités locales et des pouces-pieds. Nous avons vu ces animaux marins à la Plage des Cathédrales et même la cueillette au Portugal et il nous faut goûter ces bestioles avant que nous quittons la côte rocheuse de l’Atlantique où on les trouve. De temps en temps nous nous permettons des restaurants étoilés pour manger des plats locaux spéciaux. Voyager en camion et en autonomie est tellement économique que l’on peut se permettre ces folies.
Il fait assez sombre dans le restaurant, on ne remarque donc pas nos habits de simples campeurs.

Table et mur lumineux du restaurant Porrue. Photo © Alex Medwedeff

Décoration intérieure du Restaurant Porrue. Photo © Alex Medwedeff
Porrue signifie « poireau », le nom de ce restaurant n’est pas très original. Mais il s’agit d’un local Slow-Food au chef de cuisine très créatif. Nous avons du mal à choisir des plats et nous en prenons franchement trop. On nous sert dans l’ordre qui suit:

Pain et de l’huile d’olive servis dans le restaurant Porrue. Photo © Alex Medwedeff

Gaspacho de coquilles St. Jacques servi dans le restaurant Porrue. Photo © Alex Medwedeff

Pimientos de Patron sur une plaque de schiste au le restaurant Porrue. Photo © Alex Medwedeff
Les pouces-pieds ne sont pas faciles à manger. Ils arrivent sur un grill et sont très chauds, en même temps il faut les déguster chaud. Pour cela, on tire à la main la tête aux écailles blanches et on retire ainsi moyennement bien le tronc qui ressemble à un bas avec une consistance de cuir. On mange l’intérieur de ce tuyaux, c’est un muscle peu ferme. On trouve aussi des fibres mangeables dans les écailles de la tête. C’est donc plus compliqué à manger que crabes, homards ou crevettes, et nous ne savons pas si nous finirons adeptes de ce plat.

Percebes servis sur grill au bois de hêtre. Photo © Alex Medwedeff

Restes des pouces-pieds. Photo © Alex Medwedeff

Œuf cuit à basse température et petits pois guisantes. Photo © Alex Medwedeff

Poulpe grillé avec œufs de poisson scintillants et mousse de mangue. Photo © Alex Medwedeff
On ne prend pas de dessert, mais on en reçoit quand même un.
L’étal du poissonnier provient d’un marché en ville.

Glace au fromage et gâteau de riz du restaurant Porrue. Photo © Alex Medwedeff

Étal de fruits de la mer. Photo © Alex Medwedeff
Nous faisons en sorte de marcher encore beaucoup avant de retourner à la voiture pour que la digestion travaille.
Musée Guggenheim
On montre de l’art chinois après 1989 et des œuvres de Richard Serra, les deux ne nous intéressent pas particulièrement. Mais l’immeuble couvert de plaques de titane est bien sûr fascinant.

Entrée principale du Guggenheim Bilbao Museoa. Photo © André M. Winter

Puppy de Bilbao. Photo © Alex Medwedeff

Vitres imbriquées dans les formes courbées du Musée Guggenheim. Photo © Alex Medwedeff

Vitres imbriquées dans les formes courbées du Musée Guggenheim. Photo © Alex Medwedeff

Écailles de titane couvrant le Musée Guggenheim de Bilbao. Photo © André M. Winter

Écailles de titane du Musée Guggenheim de Bilbao. Photo © André M. Winter

Verre et titane du Musée Guggenheim. Photo © André M. Winter

L’immeuble du Musée Guggenheim forme des vagues. Photo © Alex Medwedeff

Titane brillant couvrant le Musée Guggenheim de Bilbao. Photo © Alex Medwedeff

Structure extravagante de l’immeuble du Musée Guggenheim. Photo © Alex Medwedeff

Bacs d’arbres. Photo © Alex Medwedeff

Escalier d’accès au Musée Guggenheim. Photo © Alex Medwedeff

Main-courante au formes forcément étranges. Photo © André M. Winter

Des routes et le tram passent sous le Musée Guggenheim. Photo © André M. Winter

Guggenheim Bilbao Museoa. Photo © André M. Winter

Tour Iberdrola Dorrea au soleil. Photo © Alex Medwedeff

Tour Iberdrola Dorrea. Photo © Alex Medwedeff
La Tour Iberdrola est un repère pour nous, elle nous permet de retrouver le Zubiarte où nous avons garé notre Trafic. Alex met les baskets en scène qu’elle avait acheté à Caldas da Rainha.

Chaussures adidas jaunes sur bande jaune. Photo © Alex Medwedeff
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