La ville de Donostia (San Sebastian) nous accueille avec un beau temps ensoleillée, mais froid et venté. Tout est endormi. C’est notre erreur, le dimanche matin, la ville se réveille à peine. C’est une des erreurs du voyage linéaire à vue d’œil qui donne parfois des résultats décevants et d’autres fois on découvre ainsi des merveilles. Nous grimpons sur la colline Urgull et partons à midi en direction de la France.
Comme nous ne comprenons pas le système de parking réglementé dans le centre-ville, nous prenons un des parkings souterrains de la ville aux avenues très régulières.

Maisons bordant le Río Urumea. Photo © Alex Medwedeff

Ancienne halle aux poissons. Photo © Alex Medwedeff

Vitrail de la Pescadería. Photo © Alex Medwedeff
Sur les balcons visibles sur la photo de droite se trouvent des pancartes affichant « Euskal Preso eta Iheslariak Etxera! » C’est un slogan qui appelle à la libération de tous les prisonnier basques. La bataille pour l’Independence basque se heurte gravement d’abord aux rois, puis à la dictature de Franco et finalement au gouvernement démocratique mais intransigeant espagnol. Les moyens militaires employés par l’ETA ne sont pas non plus fins et le status quo espagnol de communautés autonomes ne reprend pas l’idée d’un état fédéral qui permettrait une émancipation plus saine. Cette situation est aussi une des faiblesses de l’Union Européenne visa à vis des états membres toujours trop forts. Avec une union plus forte et des états avec moins de compétences, des changements d’appartenance d’une région à une autre ne devrait poser aucun problème. Cela vaut tout autant pour la Catalogne ou l’Ecosse.

Porche massif de l’église San Bizente. Photo © Alex Medwedeff

Maison étroite de la Abuztuaren 31 Kalea. Photo © Alex Medwedeff

Passage, arcades et balcons de la Plaza Constitución. Photo © Alex Medwedeff

Balcons numérotés de la Plaza Constitución. Photo © Alex Medwedeff

Maison à colombages. Photo © Alex Medwedeff

Peinture murale sur la Zuloaga Plaza. Photo © Alex Medwedeff
Notre idée était de déjeuner dans un des bons restaurants ou un bar de la ville, mais dimanche matin n’est pas un bon moment pour cela. Quand un local a ouvert, on y fait le ménage de la veille. Nous nous contentons donc de grimper sur la colline qui forme la baie et qui protège la ville de trop fortes rentrées maritimes. Elle est coiffé d’un fort en ruine. On voit bien retour vers la ville, sa baie, des phares à l’ouest, mais pas sur l’océan car la forêt est très dense côté nord. Peut-être que personne ne veut voir au large ici

Baie et plage de Donostia. Photo © Alex Medwedeff

Île de Santa Clara et le Mont Igueldo. Photo © André M. Winter
Le phare de l’Isla de Santa Clara se trouve sur une île au centre de la baie de Donostia depuis 1843. Il est construit sur le site d’un monastère du 18e siècle.
Le nouveau phare de Igeldo Mendia date de 1855. Il est sous une tour qui portait un feu à partir de 1778, elle est visible dans la photo en haut.

Santa Klara uharteko faroa. Photo © André M. Winter

Phare du Mont Igueldo. Photo © André M. Winter

Vue vers le Donostiako elizbarrutia. Photo © André M. Winter

La grande baie de Donostia. Photo © André M. Winter

Petit port dans la baie de Donostia. Photo © Alex Medwedeff

Front de mer de Donostia. Photo © Alex Medwedeff

Jetée du port et Kaiko Pasealekua. Photo © Alex Medwedeff

Vue retour vers le Mont Urgull. Photo © Alex Medwedeff

Kiosque du Boulevard. Photo © Alex Medwedeff
San Sebastian est beaucoup plus « rangée » que Bilbao, mais il y a beaucoup de bars dans les deux villes. Alex trouve que nous devrons revenir pour explorer la ville avec un peu plus de vie.
Nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres de la frontière française.
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