Nous explorons un peu la péninsule de Barbanza, elle se trouve à peu près au milieu de la portion de côte entre la frontière portugaise au sud et le Cap Finisterre au nord. On est basé au Camping Playa El Terrón, où nous restons deux nuits. Il est agréablement situé sur une baie protégée dans une côte très ramifiée.
La Dune de Corrubedo
La grande dune blanche est une attraction principale de Galice Avec 300000 visiteurs par an, la protection est obligatoire Avec plus d’un kilomètre de long et jusqu’à 250 mètres de large, elle atteint seulement 20 mètres de hauteur et ce seulement en hiver avec les vents plus forts. Il semble qu’elle ait été plus grande auparavant, mais il est possible que la hauteur de 60 mètres trouvée dans des documents du 19e siècle soient des exagérations. Le vent la déplace progressivement vers la terre, le sable enterre donc quelques centimètres par an de végétation halophile à l’arrière de la montagne de sable. Le parc naturel incluant la dune est grand de 10 km² et existe depuis 1992.
À l’arrière de la plage se trouve un paysage de marais sablonneux.
Les dunes sont quelque chose qui nous fascine, elles n’existent pas à beaucoup d’endroits en Europe, alors nous nous y rendons. Un parking se trouve loin derrière et un chemin de madriers mène au pied de la dune. Là, des panneaux expliquent la formation éolienne et que le vent la rend encore mobile actuellement. Mais un plus petit panneau affiche l’amende encourue si on monte sur la dune, c’est un montant de quelques centaines d’euros. Nous sommes effectivement dans un parc naturel protégé. Mais vu que l’on peut monter sur la dune de tous les autres côtés et que de nombreux pas sont visibles, nous montons quand même. La partie centrale est en 2018 assez plate. La distance à la mer est maximale avec 200 mètres à partir de l’endroit où mène le chemin.
Lagon de Carregal
La carte nous révèle un lagon au sud de la dune et une piste sablonneuse qui y mène. Il est alimenté d’un côté par une le ruisseau Rio de Artes, mais surtout par la marée qui perce ici le cordon dunaire pour former le marais Marisma de Carregal. La marée est montante et avec le fonds très plats, on voit le changement de niveau à vue d’œil.
La photo panoramique du bas démontre la raison des couleurs des photos. Au nord règne un ciel d’un bleu profond avec du soleil, au sud se trouvent des épais nuages et une brume de type pacifique. Nous restons une heure, mais la situation ne change pas.
Phare de Corrubedo
Le phare est vraiment facilement accessible. Il date de 1854 et il est toujours en activité. Bien que le Cabo Corrubedo ne paraisse par être particulièrement exposé, on installe un si grand phare ici relativement tôt parce qu’un arête rocheuse se prolonge loin dans le mer. Ce cap est donc bien plus dangereux que le Cabo Finisterre plus loin au nord. La forme semi-circulaire de la maison de gardien doit amenuir l’effet du vent dominant.
Dolmen de Axeitos
Ce dolmen se trouve dans un bois assez sombre, cela le rend encore plus intriguant. Installée il y a environ 6000 ans, il tient debout sur trois dalles restantes et une dalle de couverture est encore en place. La route n’est pas bien indiqué, même s’il y a un grand parking près du monument mégalithique. Les coordonnées GPS: 42.6, -9.0167.
Un parc délimité du parking est aménagé avec des bancs et des tables. Au printemps, la nature englobe tout de ses fleurs.
Après ces visites sur la presqu’île en face de notre camping, nous y retournons. Nous avons complètement sous-estimé les distances. À vol d’oiseau, nous sommes à 10 kilomètres, mais par la route il s’agit de 70 kilomètres pour contourner la profonde baie Ria de Arousa. Nous passons le reste de la journée au camping et sur la plage.
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