Le Forte de São Miguel Arcanjo sur le Cap de Nazaré

Nous nous rendons au cap portant le Phare de Nazaré, c’est un haut lieu des surfeurs avec les vagues gigantesques qui peuvent être vues ici sous un angle impressionnant car on se trouve bien en hauteur. Or à notre passage la mer est plate, pas une vague, pas de vent. C’est bien pour cela que cette page ne s’appelle pas Praia do Norte. Le ciel est couvert et cela nous confirme le changement de météo toutes les 24 heures environ car ce 2 mai restera couvert jusqu’au soir. Mais le fort se visite et nous pouvons observer le travail périlleux des pêcheurs de pédonculés.

Nous stationnons plus haut et descendons à pied vers le fort qui porte le petit phare.

La Baie de Nazaré est la plage au sud du cap rocheux.

Au nord se trouve la fameuse Praia do Norte. C’est sur cette courbure de la plage que se créent les plus hautes vagues de l’Atlantique. Les photos et vidéos sont toutes prises de la crête à l’arrière du fort. Aujourd’hui, quelques durs tentent de profiter des vaguelettes qui se créent ici bien trop près du rivage seulement.

Le Forte de São Miguel Arcanjo

Le petit fort existe depuis 1577, mais il a été remanié plusieurs fois. Les murs sont humides à cause de la proximité de l’océan.

Le petit phare est placé sur un coin du fort depuis 1903. Il est automatisé et ne comporte plus de lentille depuis qu’il est doté de flashs LED.

Les pêcheurs de pédonculés

À l’avant du cap se trouvent des rocher vers lesquels descendent des escaliers raides sur des places de pêcheurs. Aujourd’hui ils sont cependant pris d’assaut par des pêcheurs un peu atypiques, il sont en combinaison de plongée et muni d’une perche doté d’une racle en acier pour gratter les pédonculés des falaises.

Nous revenons en arrière et remontons vers le parking en regardant encore à gauche, à droite et retour. Le ciel reste gris et la mer calme.

Puisqu’il ne fait pas spécialement beau, nous faisons les courses et voyons la morue norvégienne vendue séchée et salée sous le nom  bacalhau. Ce met pas forcément bon est un plat national portugais. Comme quoi la globalisation est vieille comme le monde.