Nous quittons aujourd’hui notre base à Lalinde sans pour autant quitter la Dordogne tout de suite. Le temps est couvert, il pleut de temps en temps, nous nous replions donc sur les sites culturels. Notre guide nous informe qu’il y a une autre église fortifiée dans la région et nous y allons. Nous nous arrêtons au grand parking à l’ouest du village et attendons d’abord la fin d’un passage pluvieux bien au chaud dans notre camion aménagé. Il est bien sûr plus agréable de déjeuner dehors sur un banc, mais quand la météo ne veut pas, on aime bien rester notre petit abri roulant.
Le village est dominée par l’église qui a des similitudes avec celle de Saint-Martin de Tayac, mais ici il y a aussi des vestiges d’une enceinte fortifiée. Il ne reste rien des bâtiments de l’abbaye. Les constructions visibles aujourd’hui datent d’une période de construction allant du début 12e au 15e siècle. Mais des églises se trouvaient dans la région proche depuis le 6e siècle.
Le sol de l’église est en pente et monte en direction du chœur qui est en plus surélevé. On s’est ainsi adapté au terrain. La hauteur de l’ensemble paraît forment augmentée par cet effet. L’église est vide et sans beaucoup de décors. Des simples bancs sans dossiers sont le seul mobilier. Il y a deux autels: le premier, dans la croisée du transept est couvert d’une nappe blanche, le deuxième se trouve dans le chevet qui est surélevé de quelques marches.
Le caractère défensif est plutôt psychologique car des si grandes baies offtent de véritables portes d’entrée pour tout ennemi. Comme l’église de Saint-Martin de Tayac, les parties hautes sont transformées en donjons défensifs, mais il manque des pièces cachés pour abriter un grand nombre de personnes.
Des travaux de rénovation sont en cours lors de notre passage. Ainsi tout le toit est entièrement refait et nous pensons que l’on soccupera plus tard des murs humides visibles à l’intérieur de l’édifice.
Sur l’enceinte fortifiée sud se trouvent des curieuses traces vertes à quelques mètres du sol. Il s’agit d’oxyde de cuivre qui est utilisé conne insecticide sur les vignes. La porte visible sur la photo ci-bas à gauche et qui donne maintenant sur l’école maternelle du village était complètement ensevelie et le terrain était planté de vignobles. On a déblayé ce passage dans le cadre de la rénovation en cours.
Nous profitons du café bio C’Art Thé Sien pour manger une tarte aux noix dans une ancienne grange ayant servi a sécher les noix.
Nous explorons par la suite le reste du petit village. Une grande partie des maisons est couverte de toits de lauzes de dalles calcaires.
L’ancien hôpital des pauvres est bâti au 14e siècle et restauré au 18e siècle.
No Comments