Nous avons réservés quelques jours en avance par téléphone des places sur le catamaran de Vertigem Azul pour aller voir les dauphins dans l’embouchure du Sado. C’est assez cher et le catamaran est propulsé avec le moteur diesel au lieu des voiles, mais on voit les dauphins. À priori on peut aller les voir avec n’importe quel bateau, ils sont presque toujours entre l’embouchure et les chantiers Lisnave.

Ticket Vertigem Azul recto. Photo © André M. Winter

Ticket Vertigem Azul verso. Photo © André M. Winter
Départ de la Doca dos pescadores à Setúbal
Le départ est donné à 10h30 aux bureaux de la société dans un des immeubles du port. Ne sachant pas combien de temps il nous faudra pour rejoindre le lieu et ne connaissant pas les conditions pour se garer, nous arrivons beaucoup plus tôt. On peut se garer librement partout, mais il n’y a rien pour acheter des boissons ou un casse-croûte. Nous partons finalement à 11h15. Avec une escale à Troia en face pour prendre et débarquer d’autres clients, l’excursion dure environ trois heures.

Digue de la Doca dos pescadores. Photo © André M. Winter

Bateau de pêche en bois à quai. Photo © André M. Winter
Ce catamaran sort pour voir des dauphins sédentaires dans l’estuaire du Sado.

Catamaran de Vertigem Azul. Photo © André M. Winter

Halle du Marché aux poissons de Setúbal avec tour de l’horloge. Photo © André M. Winter

Digue-quai de la Doca Pesca de Setúbal. Photo © Alex Medwedeff

Cap Outão. Photo © André M. Winter

Phare dans le Fort de Santiago d’Outão. Photo © André M. Winter
Le Phare dans le Fort de Santiago d’Outão est formé par une tour hexagonale, avec lanterne et galerie double, peinte en blanc. Le la tour est en maçonnerie apparente, la lanterne est rouge. Cette construction inhabituelle est placée sur une vieille forteresse qui a été reconvertie en un hôpital orthopédique moderne. Il se trouve en bord de mer et derrière se trouvent les collines raides et boisées du Parc naturel de l’Arrábida situé sur la rive nord de l’estuaire du Rio Sado. Le phare, à environ 9 km de Setúbal, marque le côté ouest de l’entrée du Rio Sado et du port de Setúbal. (Source: Wikipédia)

Farol do Outão. Photo © André M. Winter

Castelo de São Filipe. Photo © André M. Winter

Farol e Forte de Santiago do Outão. Photo © André M. Winter

Phare du forte de Santiago do Outão. Photo © André M. Winter

Forte de São Filipe. Photo © André M. Winter

Bases de moulins sur une crête à l’ouest de Setúbal. Photo © André M. Winter
Traversée de l’estuaire du Sado
Des bateaux de pêche de petite taille passent ici et quelques pêcheurs sur des canoës ou des zodiacs tentent leur chance ici.

Bateau de pêche jaune. Photo © André M. Winter

Pêcheur en canoë de mer. Photo © André M. Winter

Bateau de pêche reconverti en bateau de plaisance. Photo © André M. Winter

Barque de pêcheur sur un banc de sable dans l’estuaire du Sado. Photo © André M. Winter
À gauche les bancs de sable devant le Cap de Troia. La voie navigable du Sado est bien plus étroite que la largeur de l’embouchure. Ici une vue à mi-marée.

Feux de navigation dans le Golfe de Setúbal. Photo © André M. Winter

Bancs de sable dans l’estuaire du Sado. Photo © André M. Winter
Escale à Troia pour prendre d’autres passagers
Nous arrivons en face aux immeubles peu charmants de Troia.

Le catamaran de Vertigem Azul arrive dans le port de Troia Marina. Photo © André M. Winter

Terrasses du Troia Design Hotel. Photo © André M. Winter

Crochet de grue avec poulie et câble. Photo © André M. Winter
En face la Praia da Saúde de Setúbal.

Bouée de sauvetage. Photo © André M. Winter

Castelo de Palmela derrière la ville de Setúbal. Photo © André M. Winter

Drapeau portugais. Photo © André M. Winter

Pêcheurs dans un zodiac. Photo © André M. Winter
Ces navires verts font les navettes entre Setúbal et Troia.

Ferry Rola do Mar accostant à Cais Sul de Troia. Photo © André M. Winter
Les industries de l’estuaire du Sado

Plateforme WF1 pour éolienne flottante en mer. Photo © André M. Winter
La plateforme WF1 est le premier prototype de la série WindFloat de la société américaine Principle Power. Déployé en 2012 au large de Setúbal et démonté en 2016, le système a prouvé son efficacité et sa simplicité de mise en œuvre. En mode opérationnel, il y a un pylône avec éolienne installée sur un des trois cylindres flottants. L’avantage de l’installation flottante est un moindre coût (pas de fondations), une meilleure modularité (tout est maniable par des installations portuaires classiques) et le fait d’installer ces turbines loin des endroits où elles pourrait gêner. Les modules préfabriqués ont été et assemblés dans les docs secs du port de Sétubal Le test a été effectué à cinq kilomètres à l’avant des côtes de Aguçadoura.

Un des trois cylindres flottants de la plateforme WF1 pour éolienne. Photo © André M. Winter
Portucel est le premier producteur de papier d’Europe. Cette fabrique a été nouvellement construite en 2006. Ces cheminées n’émettent pas que de la vapeur d’eau et la société est critiqué pour ces achats de bois forçant à la monoculture d’eucalyptus.

Fabrique de papier Portucel Soporcel. Photo © André M. Winter
L’ancienne centrale thermoélectrique avait été construite en 1979 et fonctionnait au mazout. Elle est désactivé définitivement en 2012. Les grandes cuves de stockage sont déjà démontées.
Eco-Oil est une société de traitement d’eaux contaminés.

La Central termoeléctrica de Setúbal. Photo © André M. Winter

Grue au terminal Eco-Oil à Setubal. Photo © André M. Winter
Au loin les chantiers navals de Sétubal.

Grues des darses des Estaleiros da Lisnave. Photo © André M. Winter
Le portique peut porter 500 tonnes.

Portique géant du chantier naval Lisnave de Mitrena. Photo © André M. Winter
En bas, un navire enregistré à Nassau, les Bahamas ne sont pas le pays avec les taxes et les lois les plus strictes. Les travaux ont lieu dans le chantier de Mitrena de Lisnave.

Travail sur le navire Samba Spirit dans le chantier de Mitrena. Photo © André M. Winter
IMO: 9117507. Pays: Venezuela. Lomgueur: 183 mètres.

Navire pétrolier Negra Matea au chantier naval de Mitrena. Photo © André M. Winter
Devant le navire pétrolier NS Point (IMO 9329655) enregistré au Liberia. Derrière le cargo HB Tambaqui de la société Hidrovias do Brasil et enregistré dans le même pays.

Deux navires en gardiennage au chantier naval de Mitrena. Photo © André M. Winter

Navire pétrolier Teseo au chantier naval de Mitrena. Photo © André M. Winter
Le banc de sanble de Troia
Des constructions historiques et des ruines côtoient des cabanes.

Cabanes sur la Praia de Tróia ao lado do rio. Photo © Alex Medwedeff

Ruines près de Cetóbriga. Photo © André M. Winter
Caetobriga est une installation portuaire d’origine celtique et reprise par les romains. On y marchandait le sel, les produits de la pêche et les produits dérivés dont la sauce au poisson fermenté, le garum. La cité est détruite par un raz-de-marée en 412 de notre ère, elle n’a jamais été reconstruite. Les ruines visitables sont plus grandes que celles visibles de l’eau.

Ruines romaines de Caetobriga sur les rives du Sado. Photo © André M. Winter
La Capelinha de Nossa Senhora do Rosário de Tróia est construite au 15e siècle.

Capelinha de Nossa Senhora do Rosário de Tróia. Photo © André M. Winter

Chapelle N.S. do Rosártio sur la presqu’île de Tróia. Photo © Alex Medwedeff

Alex sur le catamaran de Vertigem Azul. Photo © André M. Winter
Les dauphins du Sado
Après près d’une heure et demie de navigation, nous en repérons enfin en face des installations industrielles.
Il s’agit de grands dauphins normaux. Il ne sont pas totalement sédentaires et leur nombre varie d’année en année. Ils ont simplement trouvé ici un environnement idéal. Visiblement, l’industrie le long du Sado n’a jamais été trop toxique pour eux.
Ces animaux sont documentés, mais sinon complètement sauvages. Ils ne font pas d’acrobaties spéciales pour nous et c’est tant mieux ainsi. On voit donc rarement la tête.

À la recherche de dauphins sur le catamaran de Vertigem Azul. Photo © Alex Medwedeff

Grands dauphins vus depuis le catamaran de Vertigem Azu. Photo © Alex Medwedeff

Dauphins plongeant. Photo © André M. Winter
Les dauphins se battent souvent entre-eux. On peut les reconnaître grâce à ces marques et comme elles ne guérissent pas, elles servent aussi à nommer les individus.

Nageoire dorsale abîmée d’un grand dauphin. Photo © André M. Winter

Un grand dauphin plonge. Photo © André M. Winter

Dauphins côte à côte. Photo © André M. Winter

Trois dauphins dans le Rio Sado. Photo © André M. Winter

Trois dauphins devant nous. Photo © André M. Winter

Dauphin en surface. Photo © André M. Winter

Deux grands dauphins côte à côte. Photo © André M. Winter

Deux grands dauphins en surface. Photo © André M. Winter

Grands dauphins de près. Photo © André M. Winter

Tête d’un grand dauphin. Photo © André M. Winter
Retour via Troia à Setúbal
Ici une vue à marée montante, les bancs de sable vus à l’aller ont disparus.

Feu de navigation n°55 dans l’estuaire du Sado. Photo © André M. Winter

Tour de l’horloge du port de Setúbal. Photo © André M. Winter

Farol de Setubal à la Doca Pesca. Photo © André M. Winter

Filets attachés au quai du dock des pêcheurs de Setúbal. Photo © André M. Winter

Banc de poissons en surface. Photo © Alex Medwedeff

Horloge du port de Setúbal. Photo © André M. Winter
En revenant du tour en catamaran, nous achetons quelques poissons locaux que nous cuisinons durant l’après-midi au camping.

Dessin d’une raie sur un magasin. Photo © Alex Medwedeff

Chinchards vidés sur une plaque de marbre. Photo © Alex Medwedeff
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