Nous profitons de notre passage sur la côte pour entreprendre quelques randonnées pour le site provence-guide.net. Nous restons concrètement une semaine en Provence Alpes Côte d’Azur.
Le ciel est couvert, mais il n’y a pas de vent et les températures sont agréables. Il y a du monde mais nous pouvons nous garer près du phare au bout du cap. La côte ouest du Cap Ferrat est bien plus sauvage, mais l’autre côté n’est pas désagréable pour autant. Ce n’est qu’en revenant vers le phare que le soleil et le ciel bleu se montrent peu à peu. Le tour entier est décrit ici: Le Cap Ferrat et sa presqu’île.
Après la destruction par les troupes d’occupation nazies en 1944, le phare actuel est construit en 1949 et allumé en 1952. C’est une tour octogonale et pyramidale en maçonnerie de pierres apparentes sur un soubassement pyramidal et carré en pierres apparentes. Le phare est relié au premier étage d’un bâtiment carré abritant des logements de gardiennage. Un local technique, à côté, termine l’ouvrage. Il est automatisé. (Source Wikipédia)
Sur le sentier du littoral et sous le phare ce trouve une des fontaines appelant au respect mutuel.
Le sentier longe la côte ouest du cap toujours près de l’eau. Le ciel reste couvert en début de randonnée.
Ayant laissé de côté la Villa Rothschild, nous visitons Villa Kérylos à Beaulieu sur Mer qui est unique en son genre: construite au début du 20e siècle, elle reprend en toutes part l’architecture et l’ameublement de la Grèce ancienne, non sans négliger le confort moderne d’antan et luxurieux. Nous y dédions une page individuelle: la Villa Kérylos à Beaulieu sur Mer.
En repartant de la Villa Kérylos vers le sud, nous longeons la côte mondaine du Cap Ferrat. La balade est aisée et agréable jusqu’au port de Saint Jean. Après un passage sur route, on revient sur le sentier en bord de mer à partir de la Plage de la Paloma.
On voit que nous sommes sur la côte méditerranéenne. Et enfin, le soleil arrive à chasser les nuages et le ciel bleu s’affiche. À partir du Pointe Saint Hospice, c’est une petite presqu’île à l’est de la presqu’île du Cap Ferrat, on est en plein soleil et on se sent comme en été.
Nous revenons vers la partie principale du Cap Ferrat et nous remontons sa côte est. Dès que l’on passe près des zones construites, des villas de la fin du 20e siècle pointent leurs étages supérieures par-dessus les haies.
Sur ce cap très mondain se trouve une véritable curiosité: des restes d’une carrière de pierres. Les romains en avaient déjà pris ici, mais à ce temps c’était normal, la côte calcaire, escarpée et sans eau n’avait aucune valeur. Mais de nos jours il étonnant de voir cette vaste zone vague qui n’est ni construite, ni renaturée sur ce bout de terre aux prix du terrain extrêmement chers.
En regardant en arrière, on voit ce qui occasionne si souvent les brumes dans les Alpes ligures entre Vintimille et Gênes: les montagnes hautes de près de 1000 mètres arrêtent les nuages fraîchement condensées. Cela forme un véritable rouleau qui peut rester immobile plusieurs jours durant et ce indépendamment de la saison. Les montagnes de la crête sont sous la brume, la côte est au soleil et dans la Plaine du Pô à l’arrière il fait aussi beau dans ce cas.
Peu à peu, nous revenons à notre point de départ, le phare du Cap Ferrat.
Le temps n’est pas stable, la météo annonce un orage le soir, une douche serait bien et comme les emplacements libres (calmes, avec vue sur la mer etc…) sont plus ou moins inexistants dans la région, on vise le Camping la Bergerie à Vence pour deux nuits.
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