Le péninsule ibérique regorge de traces de dinosaures. Dans cette carrière abandonnée, ils sont bien visibles. André énerve un peu Alex avec tous les sites de dinosaures qu’il a relevés en Espagne et au Portugal. Ici au moins, près de la ville d’Ourem, il sera gâté, les traces de pas sont grandes, bien visibles sous différents angles et approchables. Les traces de pas datent de 175 millions d’années et se trouvent sur une strate calcaire oblique qui a été mise à jour par les travaux d’une carrière de pierres stoppée au moment de la découverte. Le site du Monumento Natural das Pegadas dos Dinossáurios da Serra de Aire n’est pas bien indiqué, l’accès est au coordonnées GPS 39.5727, -8.5889.
Bien que nous ayons changé de la côte vers l’arrière-pays, le ciel reste gris et il fait plus frais. Le paysage lunaire de la carrière délaissée rend la visite un peu lugubre. Nous sommes seuls à déambuler sur le chemin prédéfini. La distance à marcher et le temps d’observation nous font passer plus d’une heure sur le circuit.
On approche d’abord la dalle principale par le haut, on la contourne par la droite pour y descendre et rejoindre les traces de pas. Le chemin délimité sur la dalle nous fait passer de manière parallèle aux traces et les croise une seule fois.
Un panneau indique les traces de manière plus précise, on les distingue sans doute mieux par un temps moins couvert offrant plus de contrastes.
Une végétation printanière tente de se frayer un chemin dans cet univers pierreux.
Dès que l’on arrive en bas, on voit les traces précisément, elles sont de tailles différentes.
Le sentier nous mène ensuite dans une autre partie de la carrière. Il n’y a plus de pas de dinosaures ici, mais dans ce creux artificiel s’est crée une végétation luxuriante pour ce terrain sinon très sec.
André n’aurait pas pu convaincre Alex de passer ici si nous n’étions pas sur le chemin de Tomar.
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