Nous avons passé le Cap Canaille dans une brume épaisse. Après Cassis, le ciel s’éclaire un peu. Sur la route du Plateau de Carpiagne (D559), la vue s’améliore et dans la ville de Marseille, le soleil repointe son nez. Nous roulons donc au moins dans la bonne direction.
Pour rejoindre le Cap Croisette, il faut traverser tout Marseille, peu importe de quel côté on vient. C’est long et ça bouchonne. Le dernier morceau de route, celui après les Goudes, est dans un état épouvantable. Les nids de poule ont la taille de nids d’éléphants. Nous nous garons d’abord sur le plan incliné au bout de la route. Un gros camping-car et deux autres camions aménagés sont déjà là.
Le site est complètement dénudé, on a la vue sur la Rade de Marseille et presque toutes ses îles, l’Île Maire est la plus proche et très impressionnante par son hauteur. Nous montons un peu sur les rochers en direction du Fortin Napoléon, puis nous descendons à pied au village de pêcheurs de la Croisette
Nous remontons du cap vers le parking.
Vue la longueur de l’approche, nous passons la nuit ici. Ce n’est pas le type de site que nous préférons car on est vu à l’infini à la ronde. Mais finalement c’était assez tranquille, peut-être la route délabrée au cap et des travaux au village des Goudes ont eu des effets bénéfiques. La photo du bas est prise le matin suivant.
L’endroit est assez dénudé. Le seul endroit pour faire pipi est cette ruine et on n’y est pas les premiers.
Nous passons quand même une bonne fin d’après-midi dans cette baie au bord de la route. Nous prenons notre café avec des pâtisseries achetés à la Ciotat.
On dort bien, mais à moins de débute une randonnée dans les calanques à partir d’ici, on ne reviendra sûrement pas passer la nuit ici. La route d’accès est trop longue et ce désert rocheux est constamment soumis au vent.
Le matin la journée s’annonce belle et on visera Sormiou!
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