Localisation et accès
Nous sommes dans la petite ville de Comillas dans la partie est de la province de Cantabrie. La villa El Capricho de Gaudí se trouve alignée avec le Palacio de Sobrellano sur la rue piétonne du Barrio el Parque. Quand on est garé comme nous juste au-dessous sur la route principale arrivant par l’ouest (Calle del Marqués de Comillas), on a tendance de monter vers l’imposant Palacio de Sobrellano néo-gothique et de poursuivre ensuite l’allée vers le Capricho de Gaudí. Cependant, on ne peut pas entrer par là, une grande haie barre le passage. Il faut faire un grand détour et passer par le centre, puis revenir par le Paseo de Antoni Gaudí et la ruelle du Barrio Sobrellano (toujours à droite donc).
Vue de la villa sur l’allée en descente du Palacio de Sobrellano. Il faut passer sur la gauche pour arriver à l’entrée payante.

Façade nord du Capricho de Gaudí. Photo © André M. Winter
El Capricho est le nom populaire de la Villa Quijano. Il s’agit d’un projet d’Antoni Gaudí construit entre 1883 et 1885 sous la direction de Cristóbal Cascante, assistant de l’architecte, à la demande de Máximo Díaz de Quijano. C’est l’une des rares œuvres de Gaudi hors de Catalogne. Máximo Díaz de Quijano y Fernández de San Juan était un riche cubain, avocat de profession, d’idéologie carliste et passionné de musique et de botanique. Il ne profitera pas de la villa, car il meurt en 1885 quand celle-ci est à peine achevée. Cette œuvre appartient à l’étape orientaliste de Gaudí (1883-1888). La décoration est profuse, notamment en azulejos, arcs outre-passés, briques apparentes et finitions en formes de coupoles ou de rotondes. Le bâtiment est abandonné après la guerre civile, malgré sa déclaration comme bien d’intérêt culturel en 1969. En 1992, il est acheté par le groupe japonais Mido Development et finalement transformé en musée accessible par tous pour être ouvert au public en 2010 (Source: Wikipédia)
Il n’y a pas trop de queue à l’entrée, visiblement la mi-mai fait encore partie de la hors saison ici.

Façade est du Caprice de Gaudí. Photo © Alex Medwedeff

Tour du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Colonne de pierre avec chapiteau sculpté de l’entrée. Photo © Alex Medwedeff
Nous faisons d’abord de tour à l’extérieur de l’immeuble excentrique. Il terrain est assez petit et on a du mal à prendre du recul.

Façade ouest avec tour du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Promenade pavée en forme de fer à cheval. Photo © André M. Winter
La tour n’est pas une cheminée mais un belvédère coiffé d’une sorte de toit sur des piliers en fer forgé.

Aile ouest et tour du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Faïences en décor de l’aile ouest et de la tour du Caprice de Gaudí. Photo © Alex Medwedeff
Nous ne pouvons malheureusement pas monter sur le mirador, nous ne savons pas si c’est autorisé d’habitude, mais lors de notre visite, quelqu’un y travaille.
La véranda
La véranda du côté sur semble récente, mais elle est d’époque. C’était lors de la construction de la villa une idée toute nouvelle. Nous entrons par la véranda dans la villa.

Panorama de la face sud du Caprice de Gaudí avec serre-véranda. Photo © André M. Winter

Sous la serre-véranda du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter
La salle à fumer
La villa est certes moderne, mais il y a quand même une salle à fumer

Pavillon de la salle à fumer du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Niches mauresques de l’entrée du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Âtre de la salle à fumer. Photo © André M. Winter

Carreaux de faïence de la salle à fumer. Photo © Alex Medwedeff

Le plafond à caissons de la salle à fumer. Photo © André M. Winter

Plafond à caissons du hall de récéption. Photo © André M. Winter
Le salon principal

Grande fenêtre du salon principal du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Ouvertures mauresques entre le salon principal et la véranda. Photo © André M. Winter
La villa ne dispose pas seulement de toutes les finesses artistiques possibles exécutées en matériaux nobles, Gaudí a aussi prêté attention à utiliser des techniques nouvelles. Les fenêtres sont ainsi coulissantes verticalement, ce qui occasionne les caissons extérieurs. Cette méthode américaine ne s’est finalement pas établi en Europe à cause de la mauvaise étanchéité du système.

Vue extérieure d’une des fenêtres à guillotine. Photo © André M. Winter

Alex sur un des balcons en fer forgé. Photo © André M. Winter
La salle de bains
Il n’y a plus d’installations sanitaires dans les bains. C’est peut-être dû à l’utilisation de la villa par la famille jusqu’à 1977 et l’utilisation comme restaurant par un acquéreur privé jusqu’à 1992.

Vitraux des fenêtres de la salle de bains. Photo © André M. Winter

Caissons du plafond de la salle de bains. Photo © André M. Winter

Caissons du plafond de la chambre principale à l’est. Photo © André M. Winter
La terrasse de la chambre à l’est
C’est celle sous laquelle on passe juste après les caisses. C’est le toit du garage.

Décor extérieur de la façade est. Photo © Alex Medwedeff

Mirador de la tour du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Porte entourée de motifs de tournesol. Photo © André M. Winter

Le tournesol décore la façade du Caprice de Gaudí. Photo © Alex Medwedeff
Les combles
Même les combles sont pensés autrement par Gaudí, la logique pyramidale s’y poursuit.

Charpente apparente du toit du Caprice de Gaudí. Photo © André M. Winter

Combles avec sièges de Gaudí. Photo © André M. Winter

Sortie du grenier sur la petite terrasse côté ouest. Photo © André M. Winter

Miroir de la Casa Calvet. Photo © André M. Winter

Lucarne de façade avec trois fenêtres. Photo © André M. Winter
Après cette visite, nous allons faire un tour dans le centre-ville de Comillas.
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