Nous quittons nos amis dans les Cévennes et entamons une longue étape vers la frontière espagnole. Avant, nous visons une des dernières villes de la côte: Port Vendres. Nous sommes ici pour la Poissonneries de la Côte Catalane, mais nous avons omis d’observer la date: lundi c’est fermé.
Mais la balade est sympa, il n’y pas de touristes comme à Collioure, juste à côté. Il y a des forts, des maisons colorées, un vrai port de pêche en activité et on peut se garer gratuitement.
Nous avançons vers le Fort du Fanal parce que le grand phare se trouve ici. Nous découvrons alors d’autres feux à l’entrée du port naturel.
Le phare (fanal) a donné le nom au fort dans lequel il se trouve. Ce fort Vauban date de 1684. Le feux existe sur cette tour depuis 1700 (avec une interription de 1710 à 1770). Le feux et ses optiques ont été constamment optimisés, par exemple en 1843 avec l’arrivée de lentilles modernes. Il semble qu’un feu à suie était actif sur le même site du 14e siècle jusqu’à 1610, année de la destruction de la première tour.
Le feux de la Môle de l’Est sur le Pointe de la Presqu’île date de 1885. Sous la petite lanterne se trouve une chambre d’observation hexagonale. Sa forme légère a une raison: la jetée est faite de blocs artificiels et il y a un risque réel de tassement. Le môle et le phare ont finalement été bien construit, car les deux sont en place de puis plus de 130 ans.
Le feux rouge en bas à gauche est directionnel. Il y a une signalisation ici depuis 1858. Le feu actuel était initialement monté sur une maison de gardien disparue de nos jours.
Le VN Rebel est un remorqueur, ravitailleur et releveur d’ancre construit en 1984 en Norvège et désormais au service de la marine française par le bais d’un société privée.
Nous revenons par le même chemin vers le parking entouré de curieuses statues.
Le pneu a roulé sur un chewing-gum jeté et c’est assez symbolique à cet endroit. Cela fait 12 jours que nous sommes parties et nous sommes sur le point passer en Espagne.
Nous nous arrêtons une dernière fois en France au Cap Rederís.
Avant le coucher du soleil, nous continuons le long de la côte jusqu’en Catalogne. À la hauteur du village de Colera nous montons une piste pour trouver une bonne place pour la nuit.
D’abord encore deux photos retour vers la France.
La paysage change du côté catalan: la côte est un peu moins abrupte, les collines sont plus arrondies et totalement déboisées. Uniquement quelques buis et des rares chênes-liège couvrent le maigre sol. Les villes et villages sont blancs.
Nous arrivons à la tombé de la nuit sans monter aussi haut que nous l’avions prévu. Plus on monte, plus il fait frais et ici on a encore une bonne vue. Deux véhicules passent plus tard dont un campeur.
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